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La nièce d'un proche d'Arafat déclare son amour pour Israël
Sandra Solomon, qui s'est convertit au christianisme a également tatoué le mot "Israël" en hébreu dans son dos
La nièce d'un haut fonctionnaire palestinien du Fatah et proche confident de Yasser Arafat a déclaré "aimer" l'Etat d'Israël et avoir tatoué le mot "Israël" en hébreu dans son dos, lors d'une interview diffusée mercredi sur la chaîne Arutz 2.
Sandra Solomon, 38 ans, est née musulmane à Ramallah sous un autre nom, puis a grandi en Arabie Saoudite avant d'installer au Canada où elle s'est convertit au christianisme.
Au cours de l'interview, Salomon a affirmé être la nièce de Saher Habash, un des fondateurs du Fatah, membre du Comité central et leader de la deuxième Intifada.
"J'ai grandi dans une maison qui haïssait les Juifs, aimait Hitler et faisait l'éloge de l'Holocauste", a-t-elle confié.
Devenue depuis une ardente défenseur d'Israël, Salomon, qui porte une étoile de David autour de son cou, a expliqué qu'elle espérait que le peuple juif lui "pardonne" les insultes et la diabolisation venant de son foyer et son environnement.
Elle a également montré un autre tatouage sur son bras avec l'inscription "Jésus" en hébreu, au-dessus d'une menorah (chandelier à sept branches, symbole du judaïsme).
Sa famille a critiqué sa conversion qui n'est pas arrivée "du jour au lendemain", et qui a trouvé sa source dans son éducation en Arabie Saoudite.
"Le port forcé hijab est la principale raison pour laquelle j'ai quitté l'Islam (...) et le mode de vie liée à la charia", a-t-elle ajouté.
Son rêve est "de venir un jour en Israël (...) L'Etat hébreu a été créé pour ne pas être effacé, et pour rester".
Elle a estimé que si son oncle était vivant, il l'aurait sûrement condamné pour ses actions et son plaidoyer en faveur d'Israël.
"Je confirme ce que je dis, et je dirai la vérité même si elle me conduit un jour à la mort. Je saurai au moins que j'aurais eu l'honneur de mourir pour la vérité", a-t-elle dit.