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Inquiétude des communautés juives et arabes concernant la présence de porc dans le vaccin contre le Covid-19
Tant que la gélatine de porc n'est pas ingérée, le problème de la casherout ne se pose pas
L'agence de presse AP rapporte que des porte-paroles des sociétés pharmaceutiques qui ont produit le vaccin contre le coronavirus, notamment Pfizer, AstraZeneca et Moderna, ont confirmé que les nouveaux vaccins ne contiennent pas de produits à base de porc et sont donc "casher" et "halal".
D'autres laboratoires dans le monde qui ont dû faire face à cette question ont également commencé à produire des vaccins qui ne contiennent pas de gélatine de porc, afin de les commercialiser dans le monde juif et arabe.
L'agence de presse a cité un rabbin israélien disant toutefois que tant que le produit non casher est injecté dans le corps et n'est pas "ingéré", la question de la casherout (code alimentaire dans le judaïsme) ne se pose pas.
"Selon la loi juive, l'interdiction de manger du porc ou d'utiliser du porc n'est interdite que s'il s'agit de l'ingestion par voie naturelle. S'il est injecté dans le corps et non consommé par voie orale, il n'y a pas d'interdiction ni de problème, surtout lorsque nous sommes inquiets face à la maladie du coronavirus", a-t-il déclaré.
Le Dr Harunor Rashid, professeur agrégé à l'Université de Sydney, a également affirmé lors de discussions précédentes sur le sujet, qu'il est "permis d'utiliser de la gélatine dans les vaccins, car de plus grands dommages peuvent être causés si le vaccin n'est pas inoculé à la population".
En Israël plus de 210.000 personnes se sont déjà fait vacciner contre le coronavirus alors que le pays entre en confinement général dimanche pour deux semaines minimum.
La semaine prochaine, jusqu'à 100.000 personnes seront vaccinées par jour.