La saison 3 de la série israélienne "Fauda" débarque le 16 avril sur Netflix
Fauda a conquis la critique et des millions de téléspectateurs à travers le monde


Déjà sortie sur une chaîne locale, la troisième saison de la série israélienne Fauda ("chaos" en arabe) débarque le 16 avril sur Netflix et plante pour la première fois son intrigue dans la bande de Gaza.
Après les traques d'un responsable du Hamas et d'un combattant de l'organisation Etat islamique, la série israélienne Fauda plonge l'action de sa troisième saison à Gaza pour montrer "le lourd tribut" payé par les "innocents" du conflit israélo-palestinien, explique son auteur.
En cette période de confinement en raison de la pandémie de Covid-19, la plateforme américaine de diffusion en ligne Netflix connaît des pics de popularité et voit son action en bourse se tonifier malgré une marche mondiale vers la récession.
"La recette reste la même dans l'ensemble, mais cette saison est beaucoup plus complexe que les précédentes", explique Avi Issacharoff, coauteur de la série avec Lior Raz, le dur à cuire, crâne rasé à la Bruce Willis, qui incarne le personnage de Doron Kavillio, agent d'une unité spéciale israélienne infiltrée en milieu palestinien.
"Les antagonismes sont moins marqués" que dans les saisons précédentes, souligne Avi Issacharoff.
"On voit comment des gens qui ne veulent pas faire la guerre, qui veulent vivre en paix, se retrouvent happés malgré eux dans le conflit israélo-palestinien et en deviennent partie prenante", dit celui dont la série a acquis une popularité à l'international sans avoir le budget des grosses productions.
Diffusée en Israël par le réseau YES, Fauda a conquis la critique et des millions de téléspectateurs à travers le monde depuis sa diffusion sur Netflix en décembre 2016. Il y a quelques mois, le New York Times l'a distinguée comme l'une des meilleures séries étrangères de la décennie.
Elle est en outre devenue l'emblème du savoir-faire israélien en matière de formats originaux et relativement peu chers à produire.
Son succès tient notamment à son réalisme, les deux auteurs étant d'anciens membres d'une unité infiltrée.