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Première édition des Prix du cinéma israélien sur fond de tensions politiques et culturelles


Ces Prix ont été instaurés après la décision du ministre de la Culture de supprimer le financement des Prix Ophir, à la suite de la distinction l'année dernière du film controversé "Hayam"

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 Cérémonie des Prix du cinéma israélien à Jérusalem
Cérémonie des Prix du cinéma israélien à Jérusalem Yonatan Sindel/Flash90

La première cérémonie des Prix du cinéma israélien, créée à l’initiative du ministre de la Culture Miki Zohar, s’est tenue mardi soir au Palais de la Nation à Jérusalem. Dotée d’un budget global d’un million de shekels, la soirée a récompensé des œuvres et artistes du cinéma israélien dans dix catégories principales, avec l’objectif affiché de saluer l’excellence créative du secteur.

Le prix du meilleur long métrage a été attribué à Burning Man d’Eyal Halfon, tandis que A Proud Jewish Boy a remporté le prix du meilleur documentaire. Côté interprétation, Yaakov Zedah Daniel a été distingué comme meilleur acteur pour son rôle dans Double Panther, tandis que Hila Saada a reçu le prix de la meilleure actrice pour Heaven and Earth.

Un prix d’honneur pour l’ensemble de sa carrière a été remis à la productrice Shula Spiegel, saluant des années de créativité, une contribution constante et une influence profonde sur la culture cinématographique israélienne.

Lors de la cérémonie, le ministre de la Culture a tenu un discours fortement politisé. Évoquant deux années de guerre éprouvantes, Miki Zohar a affirmé que la culture avait été une force pendant le conflit, saluant les artistes s’étant produits dans les bases de Tsahal et les hôtels accueillant des évacués.


Le ministre a également défendu la création de cette nouvelle cérémonie, qu’il a présentée comme une réparation d’une injustice historique, déclarant vouloir libérer le cinéma de la politique. Dans le même temps, il a affirmé que, sous sa responsabilité, l’argent des contribuables israéliens ne financerait pas des œuvres pro-palestiniennes, estimant inacceptable la promotion, dans le cinéma israélien, de contenus "assimilés à des accusations antisémites ou à une mise en cause de l’armée israélienne".

Une cérémonie née de la controverse

Les Prix du cinéma israélien ont été instaurés après la décision du ministre de supprimer le financement des Prix Ophir, à la suite de la victoire du film Hayam (La Mer) de Shai Carmeli Pollak, racontant l’histoire d’un enfant palestinien de Judée-Samarie rêvant de voir la mer à Tel-Aviv. Miki Zohar avait alors qualifié ce choix de scandaleux, accusant la cérémonie Ophir de porter atteinte à l’image de Tsahal et annonçant que les contribuables ne financeraient plus un tel événement.

Cette décision a provoqué une forte contestation dans le milieu cinématographique, perçue comme une tentative de prise de contrôle politique d’un secteur historiquement indépendant. L’annonce des nominations pour la nouvelle cérémonie d’État a entraîné le retrait de plusieurs artistes et techniciens, parmi lesquels des acteurs, réalisateurs, scénaristes, monteurs et directeurs de la photographie.

Video poster
Des voix anti-Israël s'élèvent au Festival de Cannes

Boycott, ultimatum et désamorçage de crise

Au total, huit professionnels du cinéma avaient annoncé leur retrait avant de revenir sur leur décision, trois jours avant la cérémonie, évitant ainsi son annulation. Le ministre avait auparavant posé un ultimatum, menaçant d’annuler l’événement et d’engager un réexamen global du financement public du cinéma israélien, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’y mettre fin.

Dans l’intervalle, le cadre budgétaire avait déjà été revu à la baisse, avec une période de dépôt des candidatures ramenée à six mois pour un montant de 40 millions de shekels, contre environ 100 millions prévus pour 2025.

La crise a finalement été désamorcée grâce à l’intervention du producteur Moshe Edri, lauréat du Prix Israël, qui s’est engagé à travailler avec le ministère afin de garantir les budgets 2025 et 2026, le maintien du financement des syndicats et de l’académie, ainsi que le renforcement de la législation encadrant le cinéma.

Dans un communiqué commun, les candidats revenus dans la compétition ont déclaré avoir accepté de réintégrer les nominations par souci de l’avenir du cinéma israélien, tout en affirmant leur confiance dans l’engagement pris par Moshe Edri pour rétablir une situation stable dans le secteur.

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