La France rend hommage à Samuel Paty, un an après l'attentat
Jean Castex a inauguré une plaque en hommage à Samuel Paty au ministère de l'Education nationale
![i24NEWS - AFP](https://cdn.i24news.tv/upload/image/1352b9caa849f9325c12157cf9dfc47bc0e3c73e.png?width=36&height=36)
![Le Premier ministre français Jean Castex et le ministre français de l'Éducation Jean-Michel Blanquer (à gauche) dévoilent une plaque commémorative au ministère français de l'Éducation à Paris, le 16 octobre 2021](https://cdn.i24news.tv/uploads/ea/44/2e/81/19/60/16/3f/96/70/15/fa/10/1d/2e/19/ea442e811960163f967015fa101d2e19.jpg?width=1000)
La France rend hommage samedi à Samuel Paty, un enseignant décapité en banlieue parisienne pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet en classe, il y a un an jour pour jour.
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty a été poignardé avant d'être décapité en pleine rue, à quelques mètres de son collège du Bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine.
Son assassin, un réfugié tchétchène radicalisé de 18 ans, tué peu après par la police, lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet en classe, et avait donné de l'argent à de jeunes collégiens pour qu'ils le lui désignent.
Au total, quinze personnes avaient été inculpées.
Des centaines de personnes ont salué la mémoire du professeur lors d'une cérémonie à Eragny-sur-Oise, où il résidait.
Des adolescents membres du conseil municipal des jeunes se sont exprimés à la tribune. "On a eu l'idée de lire un texte sur la liberté d'expression" a déclaré Thaïs-Anne, 14 ans.
Le Premier ministre Jean Castex a par ailleurs inauguré à Paris une plaque en hommage à Samuel Paty, au ministère l'Éducation nationale.
D'autres hommages ont été rendus cet après-midi, à Conflans-Sainte-Honorine, à l’Élysée où sa famille sera reçue par Emmanuel Macron et dans un square que la Ville de Paris va rebaptiser.
"Rien ne saurait être pire que l'oubli", a déclaré M. Castex.
"Nous devons tous les jours rester fidèles à la mémoire de Samuel Paty en nous engageant toutes et tous à servir et à défendre aux côtés de nos enseignants, que nous avons le devoir de ne pas laisser seuls face à ces circonstances, ces valeurs fédératrices et plus modernes que jamais inscrites au frontispice de nos écoles qui ont pour nom 'liberté, égalité fraternité'", a-t-il dit.
Cet attentat qui a profondément choqué la France, et le corps enseignant en particulier, avait remis la liberté d'expression au centre du débat.