Trois femmes poignardées dans le métro parisien : un suspect en situation irrégulière arrêté
Le suspect, un ressortissant malien en situation irrégulière déjà condamné pour agression sexuelle, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français.


Trois femmes ont été blessées vendredi après-midi lors d’une série d’attaques au couteau sur la ligne 3 du métro parisien. Les faits se sont produits successivement aux stations République, Arts-et-Métiers et Opéra, sur une période d’environ trente minutes. Le suspect, un homme de 25 ans, a finalement été interpellé en début de soirée à son domicile de Sarcelles (Val-d’Oise).
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur consulté par Le Parisien, l’agresseur est de nationalité malienne et se trouvait en situation irrégulière sur le territoire français. Déjà connu des services judiciaires, il avait été condamné par le passé pour destruction de biens sous l’emprise de stupéfiants, mais surtout pour vol aggravé et agression sexuelle. Il avait été incarcéré en janvier 2024, avant d’être libéré en juillet 2025.
À sa sortie de prison, l’homme avait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été placé en centre de rétention administrative. Toutefois, la procédure d’éloignement n’avait pu être menée à son terme dans le délai légal de quatre-vingt-dix jours, faute d’obtention d’un laissez-passer consulaire en l’absence de documents d’identité valides. Il avait alors été remis en liberté sous assignation à résidence et faisait depuis l’objet d’un mandat de recherche.
Les attaques ont débuté vers 16h10 à la station République. Quelques minutes plus tard, le suspect s’en est pris à une seconde victime à Arts-et-Métiers, puis à une troisième passagère à Opéra. Grâce à la géolocalisation de son téléphone, les enquêteurs ont pu procéder à son interpellation vers 18h40.
Le ministère de l’Intérieur a exprimé son regret quant à l’impossibilité d’avoir éloigné l’individu, réaffirmant sa priorité d’expulser les étrangers en situation irrégulière auteurs de troubles à l’ordre public.