Va-t-on encore travailler demain ? Elon Musk parie sur la fin du travail obligatoire

Selon Elon Musk, le travail tel que nous le connaissons pourrait bientôt devenir… optionnel. Lors d’une récente intervention devant des investisseurs en Arabie saoudite, le patron de Tesla a livré une vision radicale de l’avenir : d’ici 10 à 20 ans, travailler ne serait plus une nécessité économique, mais un choix personnel, comparable à un loisir.

À l’origine de cette révolution annoncée : l’intelligence artificielle, couplée à la montée en puissance des robots humanoïdes, notamment Optimus, développé par Tesla. Selon Musk, l’explosion de la productivité rendue possible par ces technologies permettra de produire suffisamment de richesses pour subvenir aux besoins essentiels de toute la population.

« Cultiver ses propres légumes est plus difficile que de les acheter, mais certains aiment le faire. Le travail deviendra exactement cela : facultatif », a-t-il expliqué, illustrant un futur où chacun choisirait d’agir par passion plutôt que par contrainte.

Dans cette société post-travail, un revenu universel couvrirait les dépenses de base — logement, alimentation, énergie — éliminant la nécessité d’un emploi salarié pour survivre. « Vous n’aurez plus besoin de vivre dans une ville pour trouver un emploi. Si vous pouvez l’imaginer, vous pourrez l’avoir », affirme Musk.

Un virage notable pour celui qui, en 2018, exaltait encore les semaines de 120 heures, dormant dans ses usines et rappelant que « personne n’a jamais changé le monde en travaillant 40 heures par semaine ».

Elon Musk n’est pas seul à défendre cette vision. Bill Gates estime lui aussi que l’IA automatisera la majorité des tâches humaines, ouvrant la voie à des semaines de travail de trois jours d’ici moins de dix ans.

Utopie technologique ou futur inévitable ? Une chose est sûre : le débat sur la place du travail dans nos vies ne fait que commencer.