"Critiquer Israël permet d’effacer la dette morale de certains" (Elie sans interdit)

Elie Chouraqui est revenu dimanche soir avec ses invités sur la façon dont les élections israéliennes ont été perçues en France.

Christian Malard, journaliste et chroniqueur chez i24NEWS, a estimé qu’une partie de la presse française n’aime pas Israël. Selon lui, "le Quai d’Orsay a une prise de position aveuglement pro-palestinienne".

Le directeur de la publication du magazine Causeur, Gil Michaeli, a de son côté rappelé que la gauche française, plutôt hostile à l’Etat hébreu aujourd’hui, a été pro-israélienne pendant très longtemps, car le sionisme a été "une révolution socialiste et nationale".

"Tant qu’on ignorait le côte nationale, identitaire et juif (du sionisme), c’était un projet progressiste universel et socialiste. Mais dès qu’il est apparu plus clairement que c’était un mouvement de libération nationale, identitaire et juif, ça a plu beaucoup moins", a-t-il expliqué.

Christian Malard a regretté qu’on relève toujours "les bombardements à Gaza", mais qu’"on ne parle jamais des provocations du Hamas". 

Selon le journaliste, "la presse française considère qu’Israël est une puissance trop forte pour les pauvres Palestiniens".

Gil Michaeli a également évoqué la culpabilité de certains Français : "il y a une dette morale vis-à-vis des Juifs et critiquer Israël permet d’effacer la dette".