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A Téhéran, le chef de la diplomatie française va demander des gages à l'Iran


Jean-Yves Le Drian devrait discuter du programme balistique iranien et du rôle du pays dans le conflit syrien

i24NEWS - AFP
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5 min
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French Foreign Affairs Minister Jean-Yves Le Drian, seen here leaving the Elysee Palace following a weekly Cabinet meeting in Paris in February, arrived in Tehran for talks on the 2015 nuclear deal and Iran's role in the conflict in Syria
French Foreign Affairs Minister Jean-Yves Le Drian, seen here leaving the Elysee Palace following a weekly Cabinet meeting in Paris in February, arrived in Tehran for talks on the 2015 nuclear deal and Iran's role in the conflict in Syria ludovic MARIN (AFP/File)

Arrivé dans la nuit à Téhéran, le chef de la diplomatie française va tenter ce lundi de sauvegarder l'accord sur le nucléaire iranien tout en demandant des gages à l'Iran sur son programme balistique et ses ambitions régionales.

Dans la continuité d’Emmanuel Macron, qui s’est entretenu par téléphone avec Hassan Rohani dimanche, Jean-Yves Le Drian tentera également d'obtenir que Téhéran fasse pression sur son allié syrien afin qu'il laisse parvenir l'aide humanitaire de l'ONU aux habitants de la Ghouta orientale, alors qu’un premier convoi est prévu ce lundi.


Le chef de la diplomatie française est le premier haut responsable des trois pays européens ayant signés l’accord sur le nucléaire iranien (France, Allemagne et Grande-Bretagne) à venir à Téhéran depuis l'ultimatum posé en janvier par Donald Trump à propos de ce texte: s’il est présenté par ses partisans comme le meilleur moyen d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, pour le président américain il s'agirait d'un des pires accords jamais accepté par les États-Unis.

L’inquiétant programme balistique iranien au cœur des négociations

Jean-Yves Le Drian doit être reçu par Hassan Rohani et par son homologue Mohammad Javad Zarif.

Il doit également rencontrer le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, l'amiral Ali Shamkhani, proche du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

Lors de ces entretiens, le ministre compte mettre sur la table des sujets sur lesquels l'Iran refuse jusque-là de "négocier": l'arsenal balistique iranien et l'attitude de l'Iran au Moyen-Orient, que Paris juge de plus en plus "hégémonique".

La France, à l'unisson de Londres et Berlin, veut convaincre l'Iran de limiter son programme balistique afin que ses missiles ne puissent pas emporter de charges nucléaires dans le futur.

Pour Jean-Yves Le Drian, les "ambitions" de l'Iran dans ce domaine "sont très préoccupantes et contraires à la résolution 2231" du Conseil de sécurité qui a entériné l'accord nucléaire.

Faute d'engagements clairs, "l'Iran sera toujours et avec raison soupçonné de vouloir développer l'arme nucléaire", met-il en garde.

L'Iran a développé des missiles d'une portée de 2.000 kilomètres capables d'atteindre Israël et les bases américaines dans la région, affirmant qu'ils sont purement défensifs et conventionnels.

Dans l’entourage du ministre, on observe: il y a "aussi une inquiétude particulière sur les transferts de savoir-faire de capacités balistiques à des acteurs régionaux", du Hezbollah libanais vers les rebelles Houthis au Yémen.

Le dialogue, déjà au point mort ?

Quelques heures avant sa rencontre avec Jean-Yves Le Drian, dans un entretien à la presse publié ce lundi, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a critiqué l'"extrémisme" de l'Union européenne vis-à-vis de l'Iran.

"Pour conserver les États-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien, les pays européens sont atteints d’extrémisme et celui-ci nuira en fin de compte à la politique de l’Europe", a déclaré l’officiel iranien, dans les colonnes du journal réformateur Etemad.

"A l’heure actuelle, deux groupes ont violé l’accord nucléaire : les États-Unis et les Européens. Les Américains en raison de la politique de Washington et les Européens en raison de la politique des États-Unis", précise le chef de la diplomatie iranienne, qui doit rencontrer son homologue français à la mi-journée.

"Toute action pour satisfaire la partie qui a le plus violé l’accord nucléaire est inutile" a également prévenu Mohammad Javad Zarif au journal Etemad.

Avant même ce déplacement, le président Rohani avait quant à lui déjà averti: "Nous ne négocierons avec personne sur nos armes".

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