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Le ministère de la Justice américain submergé : un million de documents liés à l'affaire Epstein découverts
Le ministère a dû lancer un appel urgent aux procureurs pour qu'ils se portent volontaires durant la période de Noël afin d'examiner les documents et procéder au caviardage des informations sensibles


Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi la découverte de plus d'un million de documents supplémentaires potentiellement liés à l'affaire Jeffrey Epstein. L'institution précise qu'il faudra encore plusieurs mois avant la publication complète de l'ensemble des documents relatifs à l'enquête sur le milliardaire pédophile.
La date limite de publication était fixée au 19 décembre, échéance que le ministère n'a pas pu respecter. Vendredi dernier et mercredi, l'administration a néanmoins diffusé plusieurs milliers de documents. Ce week-end, le procureur général adjoint Todd Blanche a révélé qu'environ un million de pages d'informations étaient en cours d'examen, et que la publication intégrale prendrait encore plusieurs semaines.
Trois jours après l'expiration du délai légal fixé pour la divulgation complète des documents Epstein, un procureur en chef de Floride a envoyé une demande d'urgence aux employés du bureau fédéral des procureurs de Miami.
Le ministère de la Justice s'est vu contraint de lancer un appel urgent aux procureurs pour qu'ils se portent volontaires durant la période de Noël afin d'examiner les documents de l'enquête sur le trafic sexuel de Jeffrey Epstein et de procéder au caviardage des informations sensibles, permettant ainsi la divulgation publique des éléments.
"Nous avons une obligation envers le public de publier ces documents, et avant de pouvoir le faire, certains caviardages doivent être effectués, notamment pour protéger l'identité des victimes", indique un courriel obtenu par le Washington Post. "Je suis conscient que le timing ne pouvait pas être pire."
Cette situation illustre l'ampleur insoupçonnée de l'enquête et la complexité du traitement d'un tel volume documentaire, alors que l'opinion publique réclame depuis longtemps la transparence totale sur cette affaire qui a secoué l'élite mondiale.