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Les États-Unis annoncent une opération militaire contre l’EI en Syrie
Plus de 70 cibles ont été frappées, selon Washington, sur ordre du président Donald Trump.


Les États-Unis ont lancé vendredi une importante opération militaire contre le groupe État islamique (EI) en Syrie, en représailles à l’attaque qui a coûté la vie à deux soldats américains et à un interprète civil près de Palmyre. L’annonce a été faite par le président Donald Trump et par le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, qui ont évoqué des frappes d’ampleur visant des positions jihadistes.
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« Il s’agit d’une réponse directe », a affirmé le chef du Pentagone, précisant que l’armée américaine avait engagé une opération destinée à « éliminer des terroristes de l’EI, leurs infrastructures et leurs sites d’armement ». Donald Trump a, de son côté, parlé de « très lourdes représailles » contre les bastions du groupe jihadiste, promettant de poursuivre l’offensive.
Selon le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le CENTCOM, plus de 70 cibles ont été frappées dans le centre de la Syrie à l’aide d’avions de chasse, d’hélicoptères et d’artillerie. Plus de 100 munitions de précision auraient été utilisées depuis le début de l’opération, lancée en fin d’après-midi heure de Washington.
Des frappes ont notamment visé des zones désertiques proches de Homs ainsi que des secteurs ruraux autour de Deir ez-Zor et de Raqqa, d’anciens bastions de l’État islamique. Bien que défait territorialement en 2019, le groupe jihadiste conserve une capacité de nuisance dans le vaste désert syrien, où ses combattants mènent régulièrement des attaques sporadiques.
L’attaque ayant déclenché cette opération a été attribuée à un membre des forces de sécurité syriennes, un fait inédit depuis l’arrivée au pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste ayant opéré un rapprochement avec Washington. Cette escalade relance les interrogations sur la présence militaire américaine en Syrie, alors que Donald Trump a souvent exprimé son scepticisme à l’égard des déploiements prolongés à l’étranger.