"L'islam est incompatible avec notre République" (P. De Villiers à i24NEWS)

"Je pense que l'islam n'est pas une religion comme une autre. Ce n'est pas seulement une religion mais un système spirituel, juridique et politique", a déclaré mardi soir l'ex-député européen Philippe de Villiers dans "Conversations avec Anna Cabana".

Invité à commenter les propos du président Emmanuel Macron jeudi dernier sur le "communautarisme" et la laïcité, l'auteur de "J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu" estime qu'"il n'y a pas de compatibilité possible entre la République française, (la laïcité) et l'islam".

"L'islam a pour tendance naturelle, à travers le djihad, d'imposer une spiritualité mais aussi un droit qui est la sharia", a-t-il expliqué.

L'écrivain a aussi évoqué le port du voile qui est, selon lui, non pas "seulement un instrument de la soumission de la femme comme les féministes le pensent", mais un "instrument de propagande pour affirmer dans la rue la présence de l'islam."

"Je dis aux Juifs et aux Chrétiens, qui se trouvent embarqués dans la même galère, car quand les premiers sont visés, les seconds ne savent pas qu'ils sont juste derrière. Je leur dis soyez conscients que dans l'histoire de l'humanité, à chaque fois que l'islam s'est installé quelque part, ça s'est toujours très mal terminé", a martelé l'auteur " des mosquées de Roissy."

Emmanuel Macron avait fermement défendu la laïcité française jeudi dernier en dénonçant le "communautarisme" rampant et promettant d'être "intraitable" face à ceux qui veulent imposer un "islam politique qui veut faire sécession" en France.

"Nous devons pas nous masquer quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité, on parle du communautarisme qui s'est installée dans certains quartiers de la République", a expliqué le chef de l'Etat français.

"On parle d'une sécession qui s'est parfois sournoisement installée parce que la République avait déserté ou n'avait pas tenu ses promesses, on parle de gens qui, au nom d'une religion poursuivent un projet politique, celui d'un islam politique qui veut faire sécession avec notre République. Et là dessus, j'ai demandé au gouvernement d'être intraitable".

La France est en pleine réflexion sur la place et l'organisation de l'Islam sur son territoire, alors que la population de confession ou de tradition musulmane sur son territoire métropolitain a très fortement augmenté depuis l'après-guerre.

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