Iran : l’inquiétude grandit après la disparition de cinq jeunes danseuses

La vidéo a été diffusée pour la première fois sur TikTok le 8 mars, Journée internationale de la femme
La communauté internationale s'est inquiétée mardi du sort de cinq jeunes femmes iraniennes qui auraient été arrêtées et contraintes de passer aux aveux après s'être filmées en train de danser sans foulard dans une vidéo devenue virale et visionnée des millions de fois dans le monde entier. On y voit les jeunes femmes danser dans le quartier résidentiel d'Ekbatan à Téhéran sur la chanson "Calm Down" du chanteur et rappeur nigérian d'afrobeats Rema.
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La vidéo a été diffusée pour la première fois sur TikTok le 8 mars, Journée internationale de la femme, puis sur les autres réseaux sociaux. Des militants iraniens ont déclaré que les autorités de Téhéran avaient demandé aux habitants du quartier s'ils connaissaient ces femmes, après la diffusion de la vidéo sur Twitter et Telegram.
Ces mêmes militants ont affirmé mardi que les femmes figurant dans la vidéo sont détenues par la République islamique et qu'elles avaient été contraintes de réaliser une vidéo exprimant leurs regrets pour la danse qu'elles avaient effectuée. En effet, le film est apparu sur les réseaux sociaux iraniens, montrant cinq femmes les cheveux complètement couverts, exprimant des regrets pour leurs actions, mais son authenticité n'a pas été vérifiée.
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En Iran, il est illégal pour les femmes de danser ou de se montrer en public sans foulard islamique. La loi interdisant aux femmes de montrer leurs cheveux a été le catalyseur des manifestations nationales contre le régime en place après la mort de Mahsa Amini, qui avait été arrêtée par la "police des mœurs" du régime pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire.