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Otages du Hamas : à Paris, un rassemblement pour "interpeller" au-delà de la communauté juive
"On se sent soutenus mais c'est toujours un peu feutré, c'est jamais tellement assumé"
![AFP](https://cdn.i24news.tv/upload/image/1352b9caa849f9325c12157cf9dfc47bc0e3c73e.png?width=36&height=36)
![Des personnes participent à un rassemblement pour demander la libération des 240 personnes retenues en otage par le Hamas à Gaza, à Paris, le 7 novembre 2023.](https://cdn.i24news.tv/uploads/79/f0/04/9e/1a/8a/47/cf/4b/d8/02/1d/2d/a3/97/c3/79f0049e1a8a47cf4bd8021d2da397c3.jpg?width=1000)
Rubans rouges sur la bouche, pancarte à la main: quelque 240 personnes ont participé mardi à Paris, place du Trocadéro, à un "happening" pour appeler à la libération des 240 otages enlevés il y a un mois, jour pour jour, par le Hamas en Israël.
"On ne met pas en avant notre judaïsme aujourd'hui, on met en avant notre caractère humain", a déclaré à l'AFP Céline Amiel Attal, l'une des organisatrices de l'action au nom du "Collectif 7 octobre" qui se revendique "apolitique".
L'objectif est d'"interpeller" l'opinion publique: "c'est essentiel", car "on se sent soutenus mais c'est toujours un peu feutré, c'est jamais tellement assumé", estime-t-elle.
Pendant une heure, entre silence et chants, les volontaires ont chacun porté une pancarte avec le nom, l'âge et une photo d'un otage du Hamas, surmontés de la mention "kidnappé(e)" sur fond rouge, et d'un QR code renvoyant au site du collectif.
Au fond, une ligne de pancartes interrogeait: "30 jours, qu'avez-vous fait?"
"Je suis là en tant que Français", a insisté Jordan, architecte franco-israélien de 40 ans, qui estime que la situation des otages "devrait toucher bien plus que les Israéliens et les juifs".
Devant lui, une bénévole qui souhaite garder l'anonymat est visiblement émue: "j'ai 34 ans, comme elle, je m'identifie forcément", dit-elle en regardant le visage affiché sur sa pancarte. "Je suis heurtée de l'omniprésence de juifs (au rassemblement, ndlr), c'est encore le combat d'une seule communauté", glisse-t-elle.
Sur place, le président du Crif Yonathan Arfi a confié son désir d'entendre "plus de grandes consciences françaises sur cette question des otages, qui n'est pas politique mais avant tout morale et humanitaire".
En Israël, une minute de silence a été observée dans plusieurs villes et institutions à la mémoire des victimes de l'attaque du Hamas.