Otages : Israël rejette un accord qui n'inclurait pas la libération de tous les enfants

Herzi Halevi et Ronen Bar estiment que la poursuite de la pression militaire à Gaza pourrait améliorer les conditions de l'accord pour la libération des otages
Le Hamas propose de libérer seulement une partie des enfants et ne garantit pas la libération de leurs mères dans le cadre de l'offre qatarie pour un échange de prisonniers qui a été transmise à Israël, a rapporté vendredi soir la chaîne publique israélienne Kan, citant des sources informées de l’évolution des négociations.
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, et le chef du Shin Bet, Ronen Bar, estiment que la poursuite de la pression militaire dans la bande de Gaza pourrait améliorer les conditions de l'accord pour la libération des otages, une position vers laquelle semble tendre le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Selon Halevi et Bar, conclure un accord qui n'inclurait pas tous les enfants pourrait conduire à une rupture au sein de la population et donnerait l'impression au Hamas qu'Israël cède à ses demandes. Le Shin Bet a refusé de commenter "des discussions sécuritaires confidentielles".
La libération des enfants et de leurs mères est une ligne rouge établie par Israël, et selon une source au fait des négociations, aucun accord excluant l’ensemble des enfants ne sera accepté. La source a ajouté que les négociations continuent, mais que "le Hamas joue avec le sujet". En échange de leur libération, Israël devrait libérer des prisonniers de sécurité mineurs et des prisonnières de sécurité condamnées pour des infractions terroristes, et s'engager également à un cessez-le-feu de cinq jours dans les combats à Gaza.

L'estimation présentée hier soir lors de la réunion du cabinet de guerre est que l'opération terrestre dans la bande de Gaza se terminera dans un délai de trois mois à compter de son commencement. En outre, une source politique a déclaré à Kan que l'opération militaire à l'hôpital Shifa devait s’achever dans quelques jours.