Des femmes retenues en otage à Gaza ont été gardées dans des cages (témoignages)

Les femmes enlevées sur le territoire israélien et retenues en otage par le Hamas à Gaza ont été gardées dans des cages, a révélé un membre du Forum des familles d'otages et de disparus aux médias israéliens. Cette affirmation n'est pas une première : dans les jours qui ont suivi les attaques du 7 octobre, des vidéos de la chaîne Telegram du Hamas montraient des otages enfants gardés dans des cages.

Parmi les informations obtenues des ex-otages, reviennent les questions alimentaires, puisque les survivants ont indiqué avoir reçu des rations limitées durant leur captivité. Les otages devaient souvent préparer eux-mêmes leurs maigres rations, qui se limitaient parfois à du riz et de la pita, pour eux et pour les enfants également détenus. Ils ont également affirmé qu'au cours des deux dernières semaines, les provisions ont commencé à s'épuiser. Certains otages rapportent également avoir dû dormir sur des chaises en plastique. 

Merav Mor Munder, la cousine de Keren Munder libérée vendredi, a raconté à Channel 12 comment l'une des otages, Hannah Katzir, qui a également été libérée, a appris le meurtre de son fils par hasard, alors que l'un de ses ravisseurs écoutait la radio israélienne. C'est lors de sa libération qu'elle a découvert que son mari avait également été enlevé.

Deborah Cohen, la tante d'Eitan Yahalomi, âgé de 12 ans, a raconté sur i24NEWS, les terribles conditions de détention de son neveu par le Hamas pendant 52 jours. Selon elle, chaque fois qu'un enfant pleurait, les terroristes du Hamas le menaçaient avec des fusils pour le faire taire. Elle a révélé que son neveu a été forcé de regarder des vidéos d'horreur montrant l'attaque du 7 octobre dans le sud d'Israël, où le groupe a tué au moins 1 200 personnes et pris environ 240 otages.

Ces témoignages contrastent fortement avec les affirmations du Hamas, qui prétend avoir traité les otages avec humanité, diffusant des images de propagande des personnes enlevées souriant et saluant leurs ravisseurs après leur transfert quotidien à la Croix-Rouge.

De nombreux observateurs soulignent que ces gestes étaient clairement effectués sous la contrainte. De nombreux otages libérés ont encore des membres de leur famille, des parents ou des amis proches aux mains du Hamas à Gaza et craindraient que le non-respect des exigences du Hamas ne conduise à des représailles contre leurs proches.

En outre, le chef du Hamas, Yahya Sinwar, l'homme derrière la planification du massacre du 7 octobre, a rendu visite aux otages israéliens alors qu'ils étaient détenus à Gaza, a déclaré une Israélienne libérée de captivité cette semaine à sa famille, ont rapporté différents médias israéliens. Selon les témoignages, Sinwar serait entré dans le tunnel où elle et d'autres otages étaient détenus, aurait examiné leurs conditions de détention et les aurait rassurés en hébreu, affirmant qu'ils ne seraient pas blessés. Channel 12 a assuré que ces affirmations avaient été vérifiées par les services de sécurités israéliens.