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- "Il y a une chance de parvenir à un accord, le Hamas fait preuve de flexibilité", selon un responsable égyptien
"Il y a une chance de parvenir à un accord, le Hamas fait preuve de flexibilité", selon un responsable égyptien
"Cette flexibilité s'accompagne du principe d'un cessez-le-feu global et irrévocable"
"Il y a un tournant dans la possibilité de parvenir à un accord progressif basé sur un cessez-le-feu par étapes", a déclaré lundi un responsable égyptien au média qatari basé à Londres, Al-Araby Al-Jadeed. Selon lui, des consultations sont désormais en cours pour déterminer les clauses de chaque étape de l'accord. La source a fait savoir que ces derniers jours, les médiateurs égyptiens ont ressenti une certaine flexibilité de la part des dirigeants du Hamas. "Cette flexibilité s'accompagne du principe d'un cessez-le-feu global et irrévocable", a-t-il néanmoins tempéré.
"Il est impossible de limiter la médiation à la seule libération des otages et des prisonniers (palestiniens)", a ajouté le responsable égyptien. Il a souligné qu'"une vision claire de la guerre doit être établie et que les conséquences de la situation sur tous les aspects doivent être traitées, en premier lieu la situation à Gaza au lendemain de la guerre".
Les responsables israéliens ont également confirmé que "les parties se rapprochent dans les négociations", selon la chaîne israélienne Kan. "Il existe de nouveaux contours et des axes efficaces, mais les écarts ne sont pas encore réduits", a toutefois précisé un responsable israélien au média hébreu.
Par ailleurs, d'autres responsables israéliens, soutenant une action d'Israël sur la question des otages, ont exprimé leurs doutes à la chaîne N12 quant à la faisabilité d'un accord, soulignant qu'il n'était "pas certain qu'un tel accord puisse être conclu (...) Mais nous devons essayer. Le Hamas n'acceptera pas la libération de tous les otages et les libèrera au compte-goutte sur une longue période de temps". Israël sera également tenu de libérer les meurtriers de la force Nukhba du Hamas qui ont participé aux massacres du 7 octobre, a-t-il poursuivi. "Nous pourrons alors prouver au public que nous ne sommes pas la partie qui refuse", ont estimé les responsables israéliens. Une autre source israélienne a ajouté qu'"Israël s’efforce de permettre le début d'un accord favorisant la libération d’otages sans engagement préalable d’un arrêt des hostilités".