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Tsahal accusée d'une frappe meurtrière contre un bâtiment de l'UNRWA, Israël dément
"Tsahal enquête sur la possibilité que les dommages causés aient été provoqués par des tirs du Hamas"

Tsahal réfute fermement les accusations de l'ONU selon lesquelles elle aurait détruit un bâtiment de l'UNRWA à Gaza, entraînant la mort de 12 personnes et en blessant 75 autres. Les Etats-Unis ont fait part de leurs vives préoccupations concernant cet incident.
"Après une inspection des systèmes opérationnels, Tsahal a exclu la possibilité que l’incident ait été causé par une frappe aérienne ou des tirs d’artillerie de nos forces. Dans le même temps, Tsahal mène un examen approfondi de l’activité des forces terrestres dans la zone de l’installation. Tsahal enquête sur la possibilité que la frappe ait été provoquée par des tirs du Hamas", a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué.
De son côté, le directeur de l'UNRWA dénonce une violation flagrante des règles fondamentales de la guerre. "Un centre de formation de l'UNRWA qui héberge 10 000 personnes déplacées a été attaqué à Khan Younès. Certains bâtiments ont été détruits et il y a eu plusieurs victimes. De nombreuses personnes tentent actuellement de fuir les lieux, sans y parvenir", a-t-il déclaré.
"Les civils doivent être protégés, et la nature des installations de l’ONU doit être respectée. La sécurité des travailleurs humanitaires doit également être assurée afin qu’ils puissent continuer à fournir aux civils l’aide vitale dont ils ont besoin", a-t-il ajouté.
En visite en Angola ce jeudi, le secrétaire d'Etat américain Blinken a évoqué l'incident, affirmant aux journalistes présents que les installations de l'UNRWA à Gaza étaient "essentielles" et qu'elles devaient être protégées. "Nous avons réaffirmé cela au gouvernement israélien, qui mène une enquête pour éclaircir les circonstances de l'incident", a-t-il dit.