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Guerre Israël-Hamas : attaque américaine contre les milices pro-iraniennes en Syrie" | LIVE
Israël aurait mené des frappes nocturnes en Syrie, selon les médias arabes
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Les États-Unis affirment que les frappes en Irak et en Syrie ont touché plus de 85 cibles liées au Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI)
L'armée américaine confirme dans un communiqué que des avions américains ont effectué des frappes en Irak et en Syrie, à la suite d'une attaque de drone meurtrière imputée à une milice soutenue par l'Iran. Selon un communiqué du CENTCOM, les forces américaines, y compris les bombardiers à long rayon d'action qui ont décollé des États-Unis, ont frappé plus de 85 cibles liées au Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran.
https://x.com/i/web/status/1753533250146824348
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"Les installations qui ont été frappées comprenaient des opérations de commandement et de contrôle, des centres de renseignement, des entrepôts de roquettes, de missiles et de véhicules aériens sans pilote, ainsi que des installations logistiques et des chaînes d'approvisionnement en munitions de groupes de miliciens et de leurs commanditaires du Corps des gardiens de la révolution islamique qui facilitaient les attaques contre les forces des États-Unis et de la coalition", indique le communiqué.
Les médias d'État syriens font état d'une "agression américaine" sur des sites situés dans le désert et le long de la frontière irakienne
Les médias d'État syriens affirment qu'une "agression américaine" sur un certain nombre de sites dans les zones désertiques de la Syrie et à la frontière syro-irakienne a fait un certain nombre de victimes et de blessés. L'Associated Press, citant des responsables anonymes, rapporte que les premières frappes américaines, effectuées par des avions avec ou sans pilote, touchent des quartiers généraux de commandement et de contrôle, des entrepôts de munitions et d'autres installations.
L'armée affirme avoir ciblé un camion du Hezbollah utilisé pour stocker des armes
L'armée israélienne a déclaré vendredi soir avoir ciblé un camion utilisé pour stocker des armes pour le Hezbollah dans le village de Kfarchouba, au sud du Liban, plus tôt dans la journée. Des avions de chasse ont également frappé un site du Hezbollah à Blida. Ces frappes font suite à des attaques à la frontière aujourd'hui, y compris des projectiles tirés depuis le Liban sur Avivim et Yir'on.
Les États-Unis commencent à lancer des frappes en Syrie en réponse à l'attaque meurtrière d'un drone (médias américains)
Quelques jours après qu’une attaque de drones a tué trois soldats américains sur une base en Jordanie, les États-Unis ont commencé à lancer des frappes de représailles en Syrie.
Les frappes, rapportées par ABC News et Fox News Channel, ont commencé un peu plus d'une heure après la fin d'une cérémonie de transfert en l'honneur des trois soldats à la base aérienne de Dover, dans le Delaware, vendredi après-midi.
Les États-Unis ont accusé le groupe de coordination de la "Résistance islamique" en Irak d'être responsable de l'attaque du week-end dernier qui a tué le sergent William Jerome Rivers, 46 ans, le soldat Kennedy Ladon Sanders, 24 ans, et le soldat Breonna Alexsondria Moffett, 23 ans, et blessé une quarantaine d'autres membres des forces armées américaines. Près d'une semaine s'étant écoulée entre l'attaque et la réaction des États-Unis, les détracteurs de l'administration Biden ont souligné que ce délai avait donné aux responsables militaires iraniens et aux membres des milices soutenues par Téhéran tout le temps nécessaire pour se cacher.
Après l’interception, les Houthis du Yémen confirment avoir tiré des missiles balistiques sur Eilat
Les Houthis du Yémen affirment avoir mené une opération militaire contre Eilat avec des missiles balistiques, a déclaré le porte-parole militaire du groupe rebelle soutenu par l’Iran. Les forces de défense israéliennes ont déclaré plus tôt que le système de défense antimissile Arrow avait intercepté avec succès un missile sol-sol tiré sur le territoire israélien dans la région de la mer Rouge.
Blinken se rendra au Moyen-Orient la semaine prochaine
Le département d’État américain a annoncé vendredi soir le voyage du secrétaire d’État Antony Blinken au Moyen-Orient la semaine prochaine, sa cinquième tournée régionale depuis le déclenchement de la guerre Israël-Hamas il y a près de quatre mois. Blinken commencera son voyage de cinq jours en Arabie saoudite dimanche avant de se rendre en Égypte, au Qatar, en Israël et en Cisjordanie, indique le département d’État. Blinken « poursuivra ses efforts diplomatiques pour parvenir à un accord garantissant la libération de tous les otages restants et prévoyant une pause humanitaire qui permettra de fournir une aide humanitaire soutenue et accrue aux civils de Gaza », indique le communiqué des États-Unis.
« Il continuera à travailler pour empêcher la propagation du conflit, tout en réaffirmant que les États-Unis prendront les mesures appropriées pour défendre leur personnel et le droit à la liberté de navigation en mer Rouge », poursuit le département d’État. Blinken « poursuivra également les discussions avec ses partenaires sur la façon d’établir une région plus intégrée et pacifique qui inclut une sécurité durable pour les Israéliens comme pour les Palestiniens », ajoute-t-il.
L’envoyé des États-Unis à l’ONU prévient que la résolution du cessez-le-feu présenté par l'Algérie pourrait compromettre les pourparlers d’otages
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, affirme qu’un projet de résolution du Conseil de sécurité présenté par l’Algérie pourrait compromettre « les négociations délicates » visant à négocier un accord pour la libération des otages détenus par le Hamas en échange d’une pause dans les combats à Gaza et de la libération des prisonniers de sécurité palestiniens.
L’Algérie a partagé le projet avec le conseil de 15 membres mercredi et exigera un cessez-le-feu humanitaire immédiat entre Israël et le Hamas. « Ce projet de résolution pourrait mettre en péril des négociations délicates, faisant échouer les efforts diplomatiques exhaustifs et continus visant à obtenir la libération des otages et à obtenir une pause prolongée dont les civils et les travailleurs humanitaires palestiniens ont désespérément besoin. » a dit Thomas-Greenfield aux journalistes.
"Netanyahou n’a pas complètement exclu la solution à deux États" (David Cameron)
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré qu’il avait dit au premier ministre Benjamin Netanyahou de « commencer à réfléchir sur ce que peut être un État palestinien plutôt que des choses qu’il ne peut pas être », réitérant le soutien britannique à une solution à deux États.
Dans une interview accordée aujourd’hui à la chaîne libanaise LBCI, Cameron affirme qu’une partie de la politique britannique consiste à dire qu’il y aura un moment où la Grande-Bretagne cherchera à reconnaître un État palestinien, y compris aux Nations Unies. « Cela ne peut pas être au début du processus. Le processus doit être enclenché. Mais il n’est pas nécessaire que ce soit à la fin du processus », dit-il. Cameron, s’exprimant lors d’une visite au Liban dans le cadre d’une tournée régionale, a déclaré que Netanyahou « n’avait pas exclu de manière exhaustive une solution à deux États ».
Antony Blinken et son homologue saoudien discutent de la guerre de Gaza lors d’un appel téléphonique
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec son homologue saoudien, le prince Faisal bin Farhan, au sujet de la guerre Israël-Hamas à Gaza, selon le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Le compte rendu saoudien sur l’appel indique que la conversation portait sur « les efforts déployés pour faire face aux conséquences sécuritaires et humanitaires » de la guerre. Il n’y a pas de déclaration immédiate du département d’État sur l’appel.
Après les États-Unis, Trudeau dit que le Canada examine les sanctions pour les résidents juifs "violents" de Cisjordanie
Le Canada envisage d’imposer des sanctions aux résidents juifs « extrémistes » en Cisjordanie, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau vendredi, un jour après l’action des États-Unis contre quatre hommes israéliens accusés d’être impliqués dans des violences.
Le Hamas et les dirigeants du Jihad islamique : "tout accord sur la libération des otages doit mettre fin à la guerre à Gaza"
Le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a tenu un appel téléphonique avec le dirigeant palestinien du Jihad islamique, Ziad Nakhaleh, pour discuter de la guerre Israël-Hamas, annonce le groupe terroriste au pouvoir à Gaza. Selon une déclaration du bureau de Haniyeh, les deux ont convenu que tout accord avec Israël pour la libération des otages doit être accompagné d’un "arrêt complet des combats, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la fin du blocus, la reconstruction de la bande et la libération des prisonniers de sécurité palestiniens".
Le géant du transport maritime CMA CGM arrête son transit via la mer Rouge à cause des attaques répétées des Houthis
La société de transport international de marchandises CMA CGM suspend jusqu’à nouvel ordre toutes les traversées par ses navires du détroit de Bab al-Mandab en mer Rouge et hors de la mer Rouge en raison de risques sécuritaires, selon une source. La décision a été prise après les dernières attaques de navires par les milices houthies au Yémen, y compris le ciblage cette semaine d’un convoi qui comprenait des navires exploités par la CMA CGM, selon la source.
Yoav Gallant avertit le Hezbollah que la pause dans les combats à Gaza ne s’appliquera pas à la frontière nord
En visite dans le nord, le ministre de la Défense Yoav Gallant avertit qu’une pause dans la guerre Israël-Hamas à Gaza ne s’appliquera pas aux hostilités en cours avec le groupe terroriste libanais Hezbollah. « Si le Hezbollah pense qu'un cessez-le-feu dans le sud s'applique aussi pour le nord, il commet une grave erreur », déclare Gallant après avoir rencontré des troupes de l’unité alpine de Tsahal sur le mont Hermon, selon une déclaration de son bureau.
« Je le dis explicitement ici : tant que nous ne serons pas dans une situation où il est possible de rétablir la sécurité pour les résidents du Nord, nous ne nous arrêterons pas. Lorsque nous y arriverons par un arrangement [diplomatique] ou par des moyens militaires, nous pourrons rester calmes », a-t-il affirmé.
Le Trésor américain frappe l’Iran avec de nouvelles sanctions concernant ses armes et ses programmes informatiques
Le Trésor américain a affirmé avoir imposé des sanctions à quatre entreprises basées en Iran et à Hong Kong pour avoir fourni des matériaux et de la technologie aux programmes iraniens de missiles balistiques et de drones et à une entreprise basée à Hong Kong pour avoir vendu des produits iraniens, a rapporté Reuters. Le Trésor a également indiqué qu’il a imposé des sanctions à six responsables du Cyber Electronic Command de la Islamic Revolutionary Guard Corp d’Iran pour des cyberactivités malveillantes contre des infrastructures critiques aux États-Unis et ailleurs. En raison des sanctions, tous les biens des entités et des personnes désignées qui se trouvent aux États-Unis ou qui sont sous contrôle américain sont bloqués. En règle générale, les particuliers ou les sociétés des États-Unis sont exclus des transactions impliquant la propriété des personnes désignées.
Tsahal a intercepté un missile en direction d’Israël au-dessus de la mer Rouge
Tsahal a intercepté un missile sol-sol en direction d’Israël au-dessus de la mer Rouge. Le missile balistique, lancé par les Houthis soutenus par l’Iran au Yémen, a visé Eilat. Le missile a été abattu en utilisant le système de défense aérienne à longue portée Arrow.
Les Houthis ont tiré plusieurs missiles balistiques et drones sur Eilat au milieu de la guerre en cours dans la bande de Gaza, qui ont tous été interceptés ou ont manqué leur cible. Un groupe soutenu par l’Iran en Syrie a également lancé des drones à Eilat, frappant une école en novembre.
Les États-Unis renforcent leurs défenses dans une base jordanienne alors qu’ils se préparent à riposter à une attaque par drone qui a tué trois soldats dimanche dernier
Les États-Unis ont renforcé leurs défenses sur une base en Jordanie alors qu’ils se préparent à une réponse plus large à une attaque de drones qui a tué trois militaires, a déclaré un responsable américain. Alors que les réponses précédentes des États-Unis ont été plus limitées, l’attaque de la tour 22, comme l’avant-poste jordanien est connu, et la mort des trois membres du service a franchi une ligne, selon le responsable.
La base a été frappée par un drone iranien tiré depuis l’Irak, selon le responsable. Dans les jours qui ont suivi l’attaque, les États-Unis ont renforcé les défenses autour de la tour 22, qui abrite environ 350 soldats américains et se trouve près de la zone démilitarisée à la frontière entre la Jordanie et la Syrie.
Visite de Stéphane Séjourné au Moyen-Orient
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Stéphane Séjourné effectuera du 3 au 6 février prochains son premier déplacement dans la région.
Il se rendra en Égypte le 3 février, en Jordanie le 4, en Israël et dans les Territoires palestiniens le 5, puis au Liban, le 6 février.
Tsahal frappe des cellules terroristes du Hezbollah et des sites terroristes dans le sud du Liban
L'armée israélienne affirme avoir frappé une cellule et des sites du Hezbollah dans le sud du Liban ce vendredi. La cellule a été frappée par un avion de chasse dans le village d’Aitaroun, dans le sud du Liban, selon Tsahal. Des avions de combat ont également frappé plusieurs sites du Hezbollah à Khiam, Qana et Jabal Blat, et l’artillerie a bombardé des zones à Jebbayn, Atta ash-Shab et Aitaroun pour « éliminer les menaces ». Plus tôt aujourd’hui, deux roquettes ont été tirées du Liban sur Kiryat Shmona, et il y a peu de temps, un projectile a été tiré sur la région du mont Dov.
L’ONU avertit que Rafah devient une « cocotte-minute du désespoir »
Les Nations Unies avertissent que Rafah est en train de devenir une « cocotte-minute du désespoir » alors que des milliers de personnes fuient vers la ville depuis Khan Younès et d’autres parties du sud de Gaza. Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, affirme également que la situation à Rafah « ne semble pas bonne » alors que l’on craint que la ville soit un nouveau centre de la campagne d’Israël contre le Hamas à Gaza.
« Rafah est un cuiseur à pression du désespoir et nous craignons pour la suite », a-t-il déclaré lors d’une réunion d’information régulière de l’ONU à Genève.
« C’est comme chaque semaine où nous pensons, vous savez, que ça ne peut pas empirer. Eh bien, imaginez. Ça empire. « Il est très important pour nous et pour OCHA de faire part aujourd’hui de notre profonde préoccupation au sujet de ce qui se passe à Khan Yunis et à Rafah dans la partie sud de la bande, car cela ne semble vraiment pas bon », ajoute Laerke. La guerre a été déclenchée le 7 octobre lorsque des terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut la frontière et saccagé les communautés du sud d’Israël, tuant 1200 personnes et prenant 253 otages au milieu d’actes de brutalité et de violence sexuelle.
La Belgique convoque un envoyé israélien pour la destruction « totalement inacceptable » de l’agence de développement de Gaza
La Belgique a convoqué l’ambassadeur d’Israël pour condamner le bombardement de l’agence de développement du pays à Gaza, selon le ministère belge des Affaires étrangères. La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, et la ministre de la Coopération au développement, Caroline Gennez, se sont entretenues avec l’ambassadeur israélien, Idit Rosenzweig-Abu, à Bruxelles. « Les ministres ont fermement condamné les bombardements et la destruction des bureaux », a déclaré le ministère belge. « La destruction des infrastructures civiles est absolument inacceptable et ne respecte pas le droit international », a-t-elle ajouté.
Bruxelles dit que les bureaux d’Enabel, l’agence de développement belge, ont été détruits dans le nord de Gaza. Un responsable a déclaré à l’AFP que cela avait eu lieu mercredi. Il n’y avait pas d’employés dans le bâtiment. Tsahal affirme examiner les revendications. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que l’ambassadeur a été convoqué, et dit qu’il vérifie l’affaire.