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160 terroristes palestiniens devenus millionnaires grâce aux salaires versés par l’Autorité palestinienne
Les frères Muhammad et Abed Shamasna, coupables de plusieurs attentats meurtriers, ont été libérés après 33 ans de détention avec 1 831 200 shekels en main


Un rapport publié par l'organisation Palestinian Media Watch (PMW) révèle qu’au moins 160 prisonniers palestiniens, récemment libérés dans le cadre de l’accord sur les otages, ont amassé une fortune durant leur détention en Israël. Ces détenus, reconnus coupables d’attentats meurtriers contre des civils et militaires israéliens, sont devenus millionnaires grâce aux versements mensuels reçus de l’Autorité palestinienne pendant leur incarcération.
Selon la politique de l’Autorité palestinienne en vigueur depuis plusieurs années, tout prisonnier incarcéré pour des faits liés au terrorisme reçoit un salaire mensuel, dont le montant augmente en fonction de la durée de la peine. Ainsi, un détenu condamné à moins de trois ans touche environ 1 400 shekels par mois, tandis que ceux condamnés à plus de 30 ans perçoivent jusqu’à 12 000 shekels par mois. Ces montants sont versés même pour les prisonniers purgeant des peines pour des meurtres de civils israéliens.
Parmi ceux qui ont accumulé une fortune figure Mahmoud Issa, condamné pour l’enlèvement et l’assassinat du sergent de police Nissim Toledano en 1992. Libéré après plus de 35 ans de prison, il disposait de 1 945 000 shekels à sa sortie. Les frères Muhammad et Abed Shamasna, coupables de plusieurs assassinats, ont été libérés après 33 ans de détention avec 1 831 200 shekels en main.
En tout, 250 prisonniers reconnus coupables d’actes de terrorisme ont été relâchés dans le cadre de l’accord d’échange lié aux otages détenus par le Hamas, ainsi que 1 700 Gazaouis arrêtés lors des opérations militaires israéliennes après le 7 octobre.
En février dernier, Mahmoud Abbas a signé un décret modifiant les modalités officielles de versement des aides financières aux familles de prisonniers et de « martyrs ». Ce décret, présenté comme une tentative de moderniser le système d’allocations, n’a pas mis fin à la pratique controversée des paiements aux auteurs d’attentats, qui reste dénoncée par Israël et plusieurs pays occidentaux comme une incitation au terrorisme.