Evincée de la campagne Adidas pour la basket qui fait référence aux JO de 72, Bella Hadid engage des avocats

La top-modèle américano-palestinienne et militante Bella Hadid a engagé des avocats pour examiner ses options après qu'Adidas l'ait écartée d'une campagne publicitaire pour des baskets rétro faisant référence aux Jeux Olympiques de Munich 1972, où 11 athlètes israéliens ont été tués dans une attaque d'un groupe terroriste palestinien, selon TMZ. Des sources anonymes ont déclaré au site américain que Hadid cherche à agir contre ce que le site appelle le "manque de responsabilité publique" d'Adidas.

Elle serait contrariée d'avoir été associée à cette campagne, à la violence des Jeux de 1972 et à la polémique qui est née sur son nom. 

"Il semble que Bella dise aux gens de son entourage qu'elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait quand elle a signé... et qu'elle tient Adidas pour responsable de cela", affirme TMZ. Le géant allemand des articles de sport a récemment relancé la SL72, une chaussure présentée pour la première fois par les athlètes aux Jeux Olympiques de 1972, dans le cadre d'une série faisant revivre d'anciennes baskets classiques.

Onze athlètes israéliens et un policier allemand ont été tués lors des Jeux de Munich en 1972 après que des terroristes du groupe palestinien Septembre Noir aient fait irruption dans le village olympique et les aient pris en otage.

Hadid, née aux États-Unis mais d'origine palestinienne par son père, s'est montrée très impliquée dans son soutien aux droits des Palestiniens depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.