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L'ex-otage du Hamas, Dafna Elyakim, témoigne des abus sexuels subis durant sa captivité à Gaza
"L'un des terroristes me touchait constamment, il insistait pour m'accompagner à la douche", a révélé Dafna Elyakim, âgée de 15 ans lors de son enlèvement


Lors d'un événement organisé mardi par le quartier général diplomatique civil israélien, l'ex-otage, Dafna Elaykim, 15 ans lors de son kidnapping, a brisé le silence sur les violences sexuelles qu'elle a subies pendant sa détention par le Hamas. "L'un des terroristes me touchait constamment", a révélé la jeune femme. "Il me disait qu'ils allaient libérer tous les autres otages mais que je resterais avec lui pour qu'il puisse m'épouser. Il insistait pour m'accompagner à la douche, mais je refusais."
Cette déclaration choc vient compléter le témoignage qu'elle avait livré en février dernier à la chaîne israélienne N12, dans lequel elle racontait son enlèvement et celui de sa sœur cadette, Ella, 8 ans, de leur domicile du kibboutz Nahal Oz. Les deux sœurs avaient finalement été libérées lors de l'accord d'échange de prisonniers conclu en novembre 2023.
Les terroristes du Hamas ont fait irruption dans leur maison et ont ouvert le feu, blessant son père, Noam, à la jambe. Les deux sœurs ont été arrachées à leur chambre et emmenées en otage. Le corps de leur père a été retrouvé plus tard.
À Gaza, Dafna et Ella ont d'abord été conduites dans une maison de civils, où on les a menacé d'obéir sous peine d'être tuées. Au cours de sa captivité, la jeune Israélienne a été déplacée à plusieurs reprises pour échapper aux recherches de l'armée israélienne. Deux semaines avant leur libération, les sœurs ont été transférées dans un autre lieu où elles ont retrouvé plusieurs autres otages féminines.
Dans son témoignage, Dafna a confié ne pas pouvoir s'empêcher de penser aux autres jeunes filles qu'elle a laissées derrière elle, s'inquiétant des conditions de leur détention et des violences qu'elles continuent probablement de subir.
La jeune femme a également évoqué le traumatisme profond qui l'habite encore. Au moment de sa libération, elle a raconté qu'elle ne croyait pas vraiment être de retour en Israël, craignant à chaque instant que des membres du Hamas surgissent pour les attaquer à nouveau.
Ce témoignage s'ajoute aux nombreux récits d'otages libérées qui confirment les violences sexuelles commises par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre et après. Il met en lumière les séquelles psychologiques durables que ces actes engendrent chez les victimes, même après leur libération.