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LIVE BLOG | "Nous examinerons la proposition dans un esprit positif et donnerons notre réponse" (Hamas)
La Maison-Blanche a publié le plan du président américain pour Gaza


Le Jihad islamique palestinien dénonce un « accord américano-israélien » menaçant la région
Le secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziyad al-Nakhalah, a rejeté lundi l’initiative dévoilée à Washington par Donald Trump et Benjamin Netanyahou. Il a qualifié ce plan d’« accord américano-israélien » reflétant « toute la position d’Israël » et visant à « poursuivre l’agression contre le peuple palestinien ». Selon lui, Israël tente d’imposer par l’entremise des États-Unis ce qu’il « n’a pas pu obtenir par la guerre ». Al-Nakhalah a mis en garde contre une « recette pour l’explosion régionale ».
Emmanuel Macron salue l’initiative de Trump et appelle Israël et le Hamas à agir
Emmanuel Macron a réagi lundi soir aux annonces de Donald Trump sur un plan visant à mettre fin à la guerre de Gaza et à libérer les otages. Le président français a « salué l’engagement » de son homologue américain et appelé Israël à « s’engager résolument sur cette base ».
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Selon lui, « le Hamas n’a pas d’autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et suivre ce plan ». Macron a ajouté que « la France est prête à contribuer » à l’initiative. Mais il a précisé que Paris resterait « vigilant aux engagements de chacune des parties ».
Tony Blair : « Le plan Trump est audacieux et offre une chance réelle de paix »
Tony Blair a salué le plan présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza, le qualifiant de « plan audacieux et intelligent ». Selon l’ancien Premier ministre britannique, cet accord pourrait mettre fin à deux années de guerre et de souffrances, assurer la libération des otages et garantir « la sécurité absolue et durable d’Israël ». Il a remercié Trump pour son « leadership, sa détermination et son engagement ». Blair a souligné en particulier le choix du président américain de présider le nouveau « Conseil de la paix », chargé de superviser l’avenir de Gaza. Pour lui, il s’agit d’un « signal fort de soutien » et d’une opportunité pour Israéliens et Palestiniens de trouver une voie commune vers la paix. Blair estime également que cette initiative pourrait ouvrir la voie à une « alliance régionale et mondiale plus large » pour combattre l’extrémisme et promouvoir la prospérité.
Hamas : « Le plan Trump ne nous a pas été communiqué »
Un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a affirmé sur Al-Jazeera que le mouvement n’a pas été informé du plan de Donald Trump pour Gaza avant son annonce publique. Selon lui, « le plan n’a été consulté par aucune partie palestinienne jusqu’à présent » et ses termes « se rapprochent de la vision israélienne ».
Les familles des otages saluent l’accord « historique » de Trump et appellent à la fin immédiate des combats
Après près de deux ans, le Forum des familles des otages salue un « tournant historique » avec l’accord présenté par Donald Trump. Dans un communiqué, elles remercient le président américain pour son « engagement indéfectible » et saluent son rôle déterminant dans un accord censé ramener les 48 otages, vivants ou décédés. Les familles appellent Benjamin Netanyahou à ordonner « sans délai » la fin des combats à Gaza, estimant qu’« il n’y a plus de raison de risquer leur vie ». Elles exhortent la communauté internationale à exercer une « pression maximale » pour que le Hamas respecte l’accord. Tout en saluant l’initiative, elles insistent : « Nous ne nous reposerons pas avant que le dernier otage soit revenu ». Rappelant que des libérations passées avaient échoué à se conclure, elles exigent que cette fois-ci « l’accord soit mené à son terme ». « Les 48 doivent revenir – les vivants pour être réhabilités, les défunts pour être enterrés en Israël », souligne le Forum, qui remercie aussi l’équipe de Trump, notamment Jared Kushner et Steve Witkoff. « L’histoire nous regarde. C’est maintenant ou jamais. »
Gaza : Cinq soldats israéliens grièvement blessés dans une attaque du Hamas contre un camp militaire
L’armée israélienne annonce que cinq soldats, dont deux officiers, ont été grièvement blessés et six autres légèrement touchés lors d’une attaque du Hamas contre un campement militaire à Gaza City, ce lundi en fin d’après-midi. Selon le communiqué, une cellule de cinq terroristes du Hamas a infiltré le site vers 17h25 et déclenché deux charges explosives contre un char de la 7e Brigade blindée, bataillon 82. Les soldats ont riposté, éliminé deux terroristes : l’un par un tir de char, l’autre lors d’un combat rapproché. Trois autres terroristes ont pris la fuite et sont actuellement recherchés par l’armée. Parmi les blessés graves figurent un officier médical, un officier de char et trois soldats du bataillon. Les militaires touchés ont été évacués vers des hôpitaux, où leurs familles ont été informées.
Le Hamas conditionne la libération des otages à la fin de la guerre et refuse de désarmer
Tahir al-Nono, haut responsable du Hamas, a déclaré à la chaîne qatarie Al-Arabi que le mouvement est prêt à libérer tous les otages, vivants comme morts, mais uniquement à la fin de la guerre à Gaza. Selon lui, la remise des captifs serait liée au retrait israélien et pourrait être graduelle, dans le cadre d’un accord global de cessation des hostilités.
« Leur présence est temporaire jusqu’à la fin de la guerre et un échange digne », a-t-il affirmé, en précisant que certains otages sont décédés et que la récupération de leurs corps nécessite du temps et du matériel spécialisé. Al-Nono a par ailleurs indiqué que le Hamas n’a pas reçu officiellement le plan américain évoqué dans la presse et qu’il n’est impliqué dans aucune négociation pour l’instant. Il a réitéré l’ouverture du Hamas à un gouvernement technocratique commun avec l’Autorité palestinienne pour gérer Gaza et la Judée-Samarie. En revanche, il a exclu toute idée de désarmement : « La résistance armée est un droit tant qu’il y a occupation. »
Israël annonce l’élimination de Moussa Sheldan, cadre du Hamas impliqué dans le 7 octobre et la détention d’otages
L’armée israélienne (Tsahal) et le Shin Bet ont annoncé avoir éliminé Moussa Sheldan, numéro deux du bataillon Zeitoun du Hamas dans la ville de Gaza. L’opération, menée la semaine dernière par le Commandement Sud avec l’appui de l’aviation, a permis de cibler ce haut responsable terroriste. Sheldan avait dirigé en tant que commandant de compagnie la razzia meurtrière du 7 octobre en Israël et figurait parmi les initiateurs des attaques par ballons incendiaires. Selon Tsahal, il était également chargé de la détention et de la mise en scène de la libération des otages lors du dernier accord d’échange, participant aux « marches de triomphe » du Hamas. Pendant la guerre, tout en se cachant dans des abris humanitaires, il a coordonné sniper, engins piégés et missiles antichars contre les forces israéliennes et supervisé les complexes de combat du Hamas à Zeitoun. Ancien chef du renseignement du bataillon, il avait aussi été commandant adjoint de compagnie. Tsahal et le Shin Bet affirment qu’ils continueront à frapper durement les cadres du Hamas et à « éliminer toute menace contre les civils israéliens ».
Benjamin Netanyahou présente ses excuses au Qatar pour la frappe sur Doha
Lors d’un appel téléphonique avec l’émir Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a présenté ses excuses pour la violation de la souveraineté qatarie.
Il a exprimé ses regrets après la mort d’un garde de sécurité qatari tué lors de la frappe sur Doha, selon une source citée. L’échange a eu lieu en marge de la rencontre entre Netanyahou et Donald Trump à la Maison-Blanche.
Ces excuses interviennent alors que le Qatar joue un rôle clé dans les efforts de médiation liés à la guerre à Gaza et à la libération des otages.
Les familles d’otages exhortent Trump à « faire l’Histoire »
Alors que Donald Trump et Benjamin Netanyahou se rencontrent à la Maison-Blanche, des rassemblements ont eu lieu lundi à Tel-Aviv, Jérusalem, New York et Washington pour exiger la libération immédiate des otages et la fin de la guerre à Gaza. Devant l’ambassade américaine à Tel-Aviv, des femmes militantes et des proches d’otages ont brandi des pancartes : « President Trump – Make History! End The War and Bring Them All Home ». Leur message est clair : l’entretien entre les deux dirigeants doit déboucher sur un accord unique permettant le retour de tous les captifs. Dans une déclaration, les familles ont dénoncé « le déni » du Premier ministre israélien et sa stratégie de communication « au lieu de négociations réelles ». Elles affirment que la poursuite des combats met directement en danger les 48 otages encore détenus depuis près de deux ans. « Ce dont les otages ont besoin, ce n’est pas de slogans au mégaphone mais d’un accord immédiat », insistent-elles. Selon elles, le projet de conquête totale de Gaza, en contradiction avec les recommandations sécuritaires, équivaudrait à « une condamnation à mort des captifs sur ordre du gouvernement ». Parmi les participants figuraient Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, des proches d’Inbar Hyman et d’Arbel Yehud, ainsi que des familles endeuillées par le massacre du 7 octobre.
Toutes réclament un seul résultat à la rencontre Trump–Netanyahou : « un accord pour ramener tous les otages et mettre fin à la guerre, maintenant ».
Le Qatar affirme pouvoir convaincre le Hamas d’accepter un accord
Selon une source à i24NEWS, le Qatar a assuré au président américain Donald Trump et à plusieurs pays arabes qu’il est en mesure d’obtenir l’accord du Hamas.
L’émirat se dit capable de convaincre le mouvement terroriste islamiste de dire « oui » à un compromis incluant la démilitarisation de Gaza.
« Refuser l’accord, c’est risquer l’isolement » prévient Raphaël Jérusalmy sur i24NEWS
Donald Trump s’entretient par téléphone avec l’émir du Qatar avant sa rencontre avec Benjamin Netanyahou
"Nous n’avons reçu aucune nouvelle proposition des médiateurs et n’avons pas encore rencontré la délégation égyptienne" (Hamas)
Un véhicule du Service secret prend feu près de la Maison-Blanche
Un véhicule tout-terrain du Service secret américain a pris feu lundi à proximité de la Maison-Blanche, entraînant la fermeture temporaire de plusieurs rues.
L’incendie s’est déclaré à l’arrière du 4x4 stationné à l’angle de la 18e Rue et de Pennsylvania Avenue, selon des témoins sur place. Aucune victime n’a été signalée et les agents ont rapidement maîtrisé la situation. Cet incident survient quelques heures avant la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Washington.
Les familles d’otages implorent Donald Trump d’agir et intensifient la pression
Le plan Trump pour Gaza "vidé de sa substance" selon un média qatari
Le quotidien qatari Al-Araby Al-Jadeed affirme que des changements majeurs ont été apportés ces dernières heures à la proposition de cessez-le-feu de Donald Trump pour Gaza, à la suite de discussions intenses avec la partie israélienne.
Selon le journal, ces amendements auraient « vidé de son contenu » le plan initial en 21 points présenté par Trump aux dirigeants arabes la semaine précédente. Des sources proches des négociations américano-israéliennes expliquent que les modifications introduites rendent le texte truffé « d’écueils et de zones d’interprétation », compliquant toute approbation claire. Elles ajoutent que l’optimisme affiché par Israël quant à la conclusion rapide d’un accord repose surtout sur l’ajout de formulations volontairement vagues. Celles-ci concernent notamment les mécanismes de mise en œuvre, dont les contours restent flous, à l’exception de deux points jugés certains : la libération des otages israéliens détenus à Gaza et l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire.
Pour Al-Araby Al-Jadeed, ces ajustements témoignent de la volonté d’Israël d’affaiblir le texte au profit de ses priorités sécuritaires, quitte à retarder un compromis global.
Benjamin Netanyahou en route pour Washington afin de rencontrer Donald Trump
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a quitté lundi Israël pour Washington, accompagné de sa délégation officielle.
À 11h00 (heure locale), il doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, dans un rendez-vous annoncé comme décisif. À l’issue de l’entretien, prévu pour durer deux heures, les deux dirigeants s’exprimeront conjointement devant la presse à 13h15. Cette rencontre intervient dans un contexte d’intenses négociations visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à obtenir la libération des otages.
La Maison Blanche annonce une percée : « Très proches d’un accord sur Gaza »
À quelques heures de la rencontre entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou à Washington, la Maison Blanche a fait savoir lundi qu’un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza et libérer les otages est « très proche ». Dans un communiqué, la présidence américaine évoque des « avancées significatives » dans les pourparlers. La porte-parole de la Maison Blanche a précisé que le président Trump reste « pleinement engagé » dans la recherche d’un compromis, en coordination avec le Premier ministre israélien et plusieurs dirigeants arabes. Washington indique que Trump s’entretiendra avec les responsables qataris après son tête-à-tête avec Netanyahou, confirmant l’implication de Doha dans les négociations. Selon des sources, le plan américain comprendrait un schéma détaillé en 21 points, dont l’objectif est à la fois l’arrêt des combats et le retour des captifs. La rencontre entre les deux dirigeants est présentée comme décisive, alors que les pressions internationales se multiplient pour arracher un cessez-le-feu durable.
Knesset : la controverse des « spywares » de retour en commission
La commission de la Constitution de la Knesset se penchera mardi matin sur l’affaire des logiciels espions utilisés par la police israélienne. La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, et le procureur de l’État, Amit Aisman, sont attendus après avoir manqué un précédent débat. La séance, convoquée par le président de la commission Simcha Rothman, intervient alors que la Cour suprême a exigé du Premier ministre et du ministre de la Justice qu’ils justifient l’existence d’une commission d’enquête gouvernementale mise en place il y a un an et demi. Créée après les révélations du quotidien Calcalist sur l’utilisation de spywares sans contrôle judiciaire, cette commission est accusée de ne pas avancer. Depuis, la police a suspendu l’usage de ces outils. Rothman dénonce un « vide de contrôle » qui mine la confiance du public et, selon lui, favorise l’essor du crime organisé, notamment dans le secteur arabe. Les élus devront examiner si les atteintes aux droits fondamentaux alléguées seront enfin investiguées par une instance indépendante.