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"Nous ne pourrons nous remettre tant qu'il n’est pas rentré" : rassemblements en Israël pour le retour de Ran Gvili
La mère de Ran Gvili a appelé à faire résonner le nom de son fils "partout, en Israël comme à l’étranger" : "C’est cette résonance qui montre au monde que nous sommes un seul peuple"


Des rassemblements ont eu lieu samedi dans plusieurs villes d’Israël à l’initiative du Forum des familles des otages, avec un message central et unanime : Ran Gvili, dernier otage encore retenu à Gaza, ne sera pas abandonné. "La blessure ne se refermera pas et aucun d’entre nous ne pourra se remettre tant que Ran est à Gaza", a affirmé le forum, rappelant le principe fondateur selon lequel aucun otage ne doit être laissé derrière.
À Meitar, ville où réside la famille Gvili, au nord de Beer Sheva, la mère de Ran, Talik, a pris la parole devant une foule émue. Elle a souligné la force que lui apporte le soutien populaire et appelé à faire résonner le nom de son fils "partout, en Israël comme à l’étranger", à la demande même du chef du renseignement militaire. "C’est cette résonance qui montre au monde que nous sommes un seul peuple", a-t-elle déclaré.
Shai Wenkert, père d’Omer, ancien otage libéré après 505 jours de captivité dans les tunnels des terroristes du Hamas, a rappelé que son combat ne s’était pas arrêté avec le retour de son fils. "Il reste encore un otage à Gaza, Ran Gvili, et il doit rentrer", a-t-il insisté, appelant à maintenir la mobilisation de l’opinion publique.
D’autres prises de parole ont eu lieu à Sha’ar Hanegev et à Karmei Gat, notamment de proches d’otages libérés ou de victimes du massacre du 7 octobre. Plusieurs intervenants ont exigé la création d’une commission d’enquête d’État sur ce qu’ils qualifient de plus grand échec sécuritaire depuis la création d’Israël.
Sur le plan diplomatique, la radio publique israélienne Kan Reshet Bet a indiqué qu’Israël accentuait la pression sur les médiateurs égyptiens et qataris afin que les terroristes du Hamas reprennent immédiatement les recherches pour retrouver Ran Gvili. Parallèlement, les États-Unis, le Qatar, l’Égypte et la Turquie travaillent à la mise en place d’une instance de gouvernance pour Gaza, dans le cadre de la transition vers la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu.