"Des femmes, des enfants ont eu la tête coupée. La mort est partout" (Maël Benoliel, reporter i24NEWS dans un kibboutz du sud)
"L'horreur, l'apocalypse qui s'est produite ici est inimaginable"
![Un pompier israélien au kibboutz Kfar Azza, après les attaques du Hamas, le 10 octobre 2023](https://cdn.i24news.tv/uploads/73/e0/66/e0/b6/83/b3/36/a1/15/1c/ac/ac/87/be/d2/73e066e0b683b336a1151cacac87bed2.jpg?width=1000)
Pour comprendre l'ampleur des massacres commis par le Hamas, raconter l'horreur ne suffit pas. Il faut aussi la montrer. Pour que le monde n'oublie pas qui est l'agresseur, ni ce qu'il a fait, l'armée israélienne a décidé d'organiser des tours à destination des journalistes du monde entier dans le sud du pays, sur les lieux des exactions terroristes.
Maël Benoliel, reporter i24NEWS, étaient de ceux-là. Après s'être rendu sur le site du festival de musique où 260 Israéliens ont été tués, il a rejoint le kibboutz Kfar Azza, où des familles entières ont été décimées. Comme nombre de ses collègues, impossible pour lui de contenir son émotion en découvrant les lieux de la tragédie.
"Il est très difficile pour moi de décrire ces horreurs, cette apocalypse que nous constatons ici", dit-il. "Ici ce sont des dizaines de personnes qui ont été tuées, des dizaines de maisons qui ont été brûlées avec leurs habitants à l'intérieur. L'armée est en train de sortir les corps des maisons. Des femmes et des enfants ont eu la tête coupée. L'odeur de la mort est partout", raconte le journaliste bouleversé, avec la voix tremblante.
Dans la localité située à 800 mètres de la frontière avec Gaza, envahie par le Hamas samedi et qui n'a été libérée que lundi, le sol est aussi jonché de corps de terroristes, éliminés au terme d'âpres combats avec les soldats. "Ce qui s'est passé ici est inimaginable, je n'ai simplement plus de mots...", conclut Maël Benoliel.