Flottille pour Gaza : "Israël a commis une erreur en ne les jugeant pas", juge l'avocate Nitsana Darshan-Leitner
L'avocate Nitsana Darshan-Leitner défend la légalité de l'interception de la flottille de Gaza


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Nitsana Darshan-Leitner, présidente fondatrice de l'ONG Shurat Hadin et avocate israélienne, a vigoureusement défendu la légalité de l'interception de la flottille de Greta Thunberg, estimant même qu'Israël aurait dû aller plus loin dans les poursuites judiciaires.
Un blocus "parfaitement légal" selon le droit international
"Israël a mis un embargo légal selon le droit international sur les plages de Gaza. Cela a été entériné par une commission spéciale et par l'ONU", a déclaré l'avocate, réfutant les accusations d'illégalité formulées par certains députés français de gauche. Selon elle, "le droit international n'empêche pas les États de se défendre eux-mêmes" et permet à Israël d'établir ce blocus "pour empêcher la contrebande d'armes et de terroristes".
Des "anarchistes" qui coûtent des millions
Darshan-Leitner dénonce l'attitude des organisateurs de la flottille : "Ils ont décidé d'enfreindre le droit israélien et le droit international". Elle estime qu'Israël aurait dû adopter une approche plus ferme : "Israël a commis une erreur lorsqu'elle ne les juge pas et ne les met pas en prison." L'avocate chiffre le coût de ces opérations à "des millions de dollars dépensés" pour arrêter la flottille, dénonçant un "sport international" qui mobilise inutilement "des forces de police, des forces militaires, de la marine" en pleine guerre.
Une provocation orchestrée
Selon Darshan-Leitner, l'objectif réel n'était pas humanitaire mais provocateur : "Leur objectif n'était pas de ramener une petite boîte d'aide humanitaire à Gaza, mais de créer une provocation". Elle souligne que Gaza dispose déjà de "dizaines de milliers de tonnes de nourriture, de médicaments, de matériel", invalidant selon elle l'argument de la crise humanitaire invoqué par les activistes.