"L'ONU complice du Hamas" : Le cofondateur de Médecins du monde dénonce la compromission de l'humanitaire
"C'est la première fois qu'un État en guerre apporte de l'aide à son ennemi, au territoire ennemi, ça ne s'est jamais vu, et pourtant, ça dure depuis des années."


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Le Dr Richard Rossin, chirurgien orthopédiste et cofondateur de Médecins du monde, a livré jeudi soir dans "Le Débrief" sur i24NEWS un réquisitoire contre les ONG humanitaires, accusées de complicité avec le terrorisme à Gaza.
L'ONU dans le collimateur
"L'ONU se trouvait en position clairement, depuis le début, de complice du Hamas", assène sans détour l'ancien secrétaire général de Médecins sans frontières. Il dénonce les "centres de commandement sous les locaux de l'UNRWA, l'utilisation des locaux de l'UNRWA, les ouvertures de tunnels" dans les installations onusiennes.
M. Rossin salue le nouveau système de distribution d'aide par une société privée plutôt que par les ONG liées à l'ONU : "Dans le monde de l'humanitaire, il y a des luttes de pouvoir sans cesse. L'ONU a récemment reconnu les pillages de convois par le Hamas et autres gangs."
Médecins sans frontières épinglé
Le cofondateur de Médecins du monde n'épargne pas son ancienne organisation. Il cite un rapport du Dr Détexte, secrétaire général de MSF, révélant "le nombre de salariés de Médecins sans frontières qui sont aussi des cadres du Hamas, avec les noms et les fonctions. Ça ne choque personne." Il rappelle l'affaire de l'hôpital Shifa : "Médecins sans frontières a immédiatement accusé Israël et donné un chiffre colossal de morts, plusieurs centaines, en disant 'on sait, on y est'. Il s'est avéré que tout était faux. Alors, ils y étaient ou ils mentaient ?"
Une dérive historique
M. Rossin replace cette compromission dans une perspective historique alarmante. Évoquant la Croix-Rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il révèle : "À Treblinka et Birkenau, ils n'ont jamais vu, ils l'ont écrit, ils n'ont jamais vu la preuve de massacre."
Il qualifie cette évolution d'"humani-terre", dénonçant un humanitaire "du côté des agresseurs, des terroristes".
Un précédent révolutionnaire
Le médecin souligne l'exception historique que représente Gaza : "C'est la première fois qu'un État en guerre apporte de l'aide à son ennemi, au territoire ennemi, ça ne s'est jamais vu, et pourtant, ça dure depuis des années."
Cette intervention remet en question l'intégrité même du système humanitaire international.