- i24NEWS
- Israël
- Diplomatie Israélienne
- La Russie faciliterait des échanges indirects entre l’Iran et Israël dans le but d'éviter une escalade militaire
La Russie faciliterait des échanges indirects entre l’Iran et Israël dans le but d'éviter une escalade militaire
Il ne s’agirait ni d’un accord formel ni d’un cessez-le-feu, mais plutôt d’un mécanisme temporaire destiné à contenir les hostilités et à clarifier certaines lignes rouges


L’Iran et Israël auraient récemment engagé des discussions secrètes et indirectes visant à réduire les tensions régionales et à éviter une nouvelle escalade militaire. C’est ce qu’affirme le média spécialisé Amwaj.media, qui évoque des échanges menés par l’intermédiaire d’un acteur tiers, largement identifié comme la Russie.
Selon ces informations, il ne s’agirait ni d’un accord formel ni d’un cessez-le-feu, mais plutôt d’un mécanisme temporaire destiné à contenir les hostilités et à clarifier certaines lignes rouges. Les contacts auraient été initiés après une demande du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou visant à transmettre un message indiquant que Jérusalem ne souhaite pas élargir le conflit militaire en cours.
L’Iran, sans reconnaître officiellement Israël ni valider explicitement le message transmis, aurait répondu de manière conditionnelle par le même canal. Téhéran aurait fait savoir qu’il était disposé à s’abstenir de toute frappe initiée de son côté, sans pour autant s’engager dans une coordination plus large ou durable.
Toujours selon Amwaj.media, ces échanges n’auraient pas été pilotés par le ministère iranien des Affaires étrangères. Le rôle central aurait été assumé par Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, qui aurait communiqué la position de Téhéran aux responsables russes, en insistant sur le fait qu’Israël n’était pas directement partie prenante aux discussions.
Pour le président russe Vladimir Poutine, cette initiative répondrait à plusieurs objectifs stratégiques : préserver l’influence russe au Levant, maintenir un rôle de médiateur entre Israël et la nouvelle administration syrienne, et conserver une présence régionale sans s’impliquer directement dans un conflit ouvert. Des analystes estiment que faciliter une désescalade permet à Moscou de protéger ses intérêts tout en limitant les risques politiques et militaires.
Aucune confirmation officielle n’a été apportée par les autorités iraniennes ou israéliennes. Des observateurs jugent néanmoins que ces échanges indirects traduisent une approche pragmatique visant à éviter un affrontement immédiat. À Téhéran, certains mettent toutefois en garde contre le risque qu’un accord informel de type "pas de première frappe" ne restreigne la marge de manœuvre iranienne si Israël devait intensifier ses opérations au Liban ou contre des alliés de l’Iran.