Jérusalem : deux jeunes Israéliens arrêtés pour avoir craché sur un religieux chrétien dans la vieille ville
L'augmentation des incidents de crachats sur des religieux chrétiens dans la vieille ville de Jérusalem est devenue notable ces dernières années
La police de Jérusalem a arrêté samedi soir deux suspects qui avaient craché sur un religieux chrétien dans la vieille ville de Jérusalem et l'avaient injurié. Après avoir été interrogés, les deux suspects ont été placés en résidence surveillée. L'arrestation du premier suspect, un adolescent de 17 ans, a été facilitée par l'utilisation du système de surveillance Mabat 2000 dans le district de Jérusalem. Le deuxième suspect, compagnon du premier lors de l'incident, a été interpellé à son domicile durant la nuit et a également été soumis à un interrogatoire.
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Une vidéo de l'altercation, diffusée sur les réseaux sociaux, montre l'un des suspects confrontant le clerc chrétien. "Vous me touchez ? Vous n'avez pas le droit de me toucher", s'indigne l'ecclésiastique en anglais, auquel le suspect rétorque : "Taisez-vous !" Ce dernier ajoute : "Il m'a craché dessus et m'a touché. La police veut que je le filme." Le suspect lance ensuite provocateur : "Vous voulez me filmer ? Allez-y. C'est un prêtre, mon frère. Voici ce que je leur réserve, putain de Jésus."
L'augmentation des incidents de crachats sur des religieux chrétiens dans la vieille ville de Jérusalem est devenue notable ces dernières années. En octobre, cinq individus ont été appréhendés pour des actes similaires lors d'une procession, au lendemain de la publication d'une vidéo montrant un autre individu crachant sur des clercs chrétiens. Ces actes ont été fermement condamnés par les grands rabbins d'Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ainsi que par d'autres personnalités publiques, témoignant de la gravité du phénomène. Le crachat sur une personne, que ce soit directement, sur ses vêtements, au sol ou à l'entrée de lieux de culte, est perçu comme une agression. Selon l'article 378 du code pénal, une telle action est passible d'une peine allant jusqu'à un an de prison, peine qui peut être doublée si l'agression est motivée par des raisons religieuses ou nationalistes.