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Le premier sommet mondial sur les Accords d'Abraham s’est ouvert
Danny Danon espère que le sommet deviendra un événement annuel
Le premier sommet mondial sur les Accords d'Abraham s’est ouvert jeudi à Rome, avec pour but d’étudier l'importance des accords de normalisation signés fin 2020. La première session, intitulée "l'impact mondial des accords d'Abraham", a été ouverte par Danny Danon, l'ancien ambassadeur d'Israël à l’ONU. Il a souligné dans son discours d’ouverture, qu'il ne faisait aucun doute que les Accords d'Abraham avaient "changé la donne" au Moyen-Orient, inspirant d'autres nations et communautés à atteindre des perspectives de paix similaires. Danny Danon a poursuivi en disant qu'il espérait réunir des dirigeants mondiaux, des ministres, des ambassadeurs, des diplomates et bien d'autres personnes afin de créer une nouvelle vision axée sur l'éducation pour de nombreuses générations. Il a ajouté que "inshallah", le sommet deviendrait un événement annuel.
L'ancienne ambassadrice de Bahreïn aux États-Unis, Huda Nonoo, elle-même juive, a ensuite présenté une vision de la communauté juive florissante du royaume du Golfe. Le sommet s'est poursuivi par un débat interconfessionnel, au cours duquel le grand rabbin du Conseil juif des Émirats arabes unis, Elie Abadie, a mentionné les relations israélo-saoudiennes. "J'ai eu des contacts avec l'Arabie saoudite, et je peux vous dire que ce n'est pas une question de si, mais de quand", a-t-il affirmé.
Cette déclaration intervient peu après qu'i24NEWS ait rapporté que l’Arabie saoudite cherchait à normaliser ses relations avec Israël, et que ce n’était "qu’une question de temps". L'imam Mohammad Tawhidi, vice-président du Conseil mondial des imams, a quant à lui souligné la nécessité de jeter les bases de la paix.
Enfin, une discussion intitulée "Humanité : Notre principe directeur" a eu lieu, avec la participation de plusieurs politiciens européens, dont Alojz Peterle, l'ancien Premier ministre slovène, qui a qualifié l'antisémitisme en Europe de "problème majeur". L'ancien ministre finlandais des Affaires étrangères, Timo Soini, a pour sa part, estimé que la revendication de "dénazification" de l’Ukraine par la Russie est déshumanisante. "Ce discours est très dangereux pour la perspective de paix", a-t-il conclu.