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Eurovision 2026 : seulement 35 pays en lice, un niveau de participation au plus bas depuis 2003
Plusieurs retraits, motivés par la participation d’Israël, ont profondément marqué cette 70e édition, tandis que les espoirs d’élargissement à de nouveaux pays ont été déçus.


L’Union européenne de radio-télévision (UER) a publié ce lundi la liste définitive des pays participants au prochain Concours Eurovision de la chanson. Ils seront seulement 35 à prendre part à la 70e édition de la compétition, un chiffre historiquement bas, inédit depuis 2003. Cette baisse intervient dans un contexte de fortes tensions politiques, notamment autour de la participation d’Israël.
Si l’essentiel était déjà connu depuis la clôture du délai officiel de retrait la semaine dernière, l’annonce met fin aux dernières spéculations. Contrairement aux espoirs nourris ces derniers mois, ni le Canada ni le Kazakhstan ne rejoindront l’Eurovision cette année. De son côté, Monaco ne fera pas son retour, malgré près de vingt ans d’absence et des discussions exploratoires.
Cinq pays ont officiellement renoncé à participer : l’Espagne, les Pays-Bas, la Slovénie, l’Irlande et l’Islande. Tous ont invoqué leur opposition à la présence d’Israël dans la compétition, dans le contexte de la guerre à Gaza. Ces retraits successifs ont contribué à réduire sensiblement le nombre de délégations engagées.
La liste finale comprend notamment l’Autriche, pays hôte, ainsi qu’Israël, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Suède, la Suisse, l’Ukraine, l’Australie et l’Azerbaïdjan. Figurent également plusieurs pays d’Europe centrale et orientale, des Balkans et du pourtour méditerranéen, confirmant une diversité géographique malgré la baisse globale de participation.
Cette édition 2026 s’annonce donc particulière, marquée par un climat politique tendu et des débats sur la place de la musique dans un contexte international polarisé. Pour l’UER, le défi sera double : préserver l’esprit fédérateur de l’Eurovision tout en gérant les fractures apparues au sein de la communauté des diffuseurs.
Malgré ces turbulences, les organisateurs assurent que la compétition se tiendra comme prévu et que l’Eurovision continuera de se vouloir un espace culturel apolitique, fondé sur la création musicale et le rassemblement des peuples.