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Mutilations génitales féminines : une tribune d’universitaires accuse les lois britanniques de stigmatiser les migrants


Des universitaires y critiquent les lois interdisant les mutilations génitales féminines, jugées stigmatisantes pour les communautés migrantes, provoquant une vague d’indignation politique.

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Interdites au Royaume-Uni depuis 1985, les mutilations génitales féminines restent largement pratiquées dans certaines régions du monde.
Interdites au Royaume-Uni depuis 1985, les mutilations génitales féminines restent largement pratiquées dans certaines régions du monde. AFP / © Yasuyoshi CHIBA

Un essai publié dans le Journal of Medical Ethics, revue affiliée au British Medical Journal (BMJ), suscite une vive controverse au Royaume-Uni. Une vingtaine d’universitaires y remettent en cause les lois interdisant les mutilations génitales féminines (MGF), estimant qu’elles seraient « stigmatisantes » et « contre-productives » pour les communautés migrantes.

Interdites au Royaume-Uni depuis 1985, les MGF restent pourtant largement pratiquées dans certaines régions d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. Dans leur tribune, les auteurs dénoncent une lutte qu’ils jugent « sensationnaliste » et fondée sur des « stéréotypes racialisés ». Selon eux, la législation occidentale, censée protéger les jeunes filles, contribuerait paradoxalement à marginaliser les populations concernées, en renforçant des mécanismes d’exclusion sociale.


Les universitaires estiment que ces lois creusent un fossé entre les communautés migrantes et le reste de la société, en alimentant la défiance à l’égard des institutions. Certains auteurs, tout en se déclarant opposés à toute forme de « coupure génitale », avancent qu’il « revient aux parents de décider ce qui est le mieux pour leurs enfants ». Tous appellent à abandonner le terme de « mutilation génitale féminine », jugé trop péjoratif, au profit de l’expression « pratiques génitales féminines », censée mieux refléter la « complexité culturelle ».

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Ces positions ont provoqué une indignation immédiate. Claire Coutinho, secrétaire d’État aux Femmes et aux Égalités du cabinet fantôme, a dénoncé un texte « au-delà de l’entendement », qualifiant les MGF d’« acte abject » et rejetant toute tentative d’en atténuer la gravité au nom de la diversité culturelle.

Face à la polémique, le British Medical Journal a pris ses distances, rappelant que le Journal of Medical Ethics publie des points de vue parfois controversés sans que cela n’engage la position du groupe. L’éditeur réaffirme son opposition totale aux MGF, reconnues par l’ONU comme une violation grave des droits humains.

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