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Israël a déclenché la guerre le 7 octobre, affirme le journal le plus lu de Norvège
"Qui a déclenché la guerre ? Ce bébé de neuf mois kidnappé par le Hamas et retenu en otage depuis 43 jours ?", a réagi l'ambassadeur israélien en Norvège
Pour Dagbladt, le journal le plus lu de Norvège, Israël est celui qui a déclenché la guerre contre le Hamas. "Depuis qu'Israël a commencé la guerre contre le Hamas à Gaza le 7 octobre, il a demandé aux Palestiniens de fuir au sud de la bande de Gaza", lit-on dans un article détaillé sur la guerre publié dimanche, accompagné de nombreuses photos documentant les souffrances des Palestiniens.
L'ambassadeur d'Israël en Norvège, Avi Nir, a sévèrement attaqué le journal dans un tweet : "Nous avons vu beaucoup de choses ignobles dans les médias norvégiens depuis que le Hamas a attaqué des citoyens israéliens le 7 octobre, les a massacrés, brûlés vifs, violé des femmes, mais ce que Dagbladt fait relève des pires théories du complot. Qui a déclenché la guerre ? Est-ce bébé de neuf mois qui a été kidnappé par l’organisation terroriste meurtrière et qui est retenu en otage depuis 43 jours ? Qu’en est-il du respect de la presse ? Qu’en est-il de votre responsabilité envers vos lecteurs, aux faits et à la vérité ?".
Dans ce même article, le quotidien norvégien affirme également que Gaza est "pleine de cadavres le long des couloirs humanitaires" mis en place par Tsahal, qu'il accuse d'exécuter les civils. Et ce, bien qu'Israël a fourni la preuve que c’est le Hamas qui tire sur les civils pour les empêcher de fuir vers le sud. L'article cite ainsi des Palestiniens qui affirment qu'"il vaut mieux mourir chez soi que de risquer d'aller vers le sud".
L'article se fait également le relais de fausses rumeurs selon lesquelles Tsahal exécute des enfants palestiniens devant leurs parents. Les trois journalistes à l'origine de l'article décrivent notamment comment "une mère a vu son fils abattu" par l'armée israélienne. Le ministère de la Santé du Hamas est lui aussi cité, disant que "les couloirs humanitaires sont des couloirs de mort".