Israël sauve des ânes maltraités à Gaza, des pro-palestiniens crient au vol et au "crime de guerre"
De nombreux ânes découverts par les soldats israéliens portaient les traces de sévices physiques graves et avaient été soumis à des travaux forcés intensifs
Une opération de sauvetage d'ânes maltraités dans la bande de Gaza a déclenché une controverse sur les réseaux sociaux, des comptes pro-palestiniens accusant Israël de "vol" et de "crime de guerre", tandis que les défenseurs de l'initiative y voient une mission de protection animale légitime.
Une mission de sauvetage devenue polémique
L'affaire a éclaté suite à la diffusion d'un reportage sur la chaîne israélienne Kan, documentant le transport d'ânes gazaouis vers la France. Plus de 600 animaux ont été sauvés depuis le début du conflit, incluant des ânes de Gaza, de Judée-Samarie et du sud d'Israël.
https://x.com/i/web/status/1942268004076507384
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Des comptes pro-palestiniens influents, notamment Quds News Network, ont immédiatement dénoncé cette opération. "Dans l'un des rapports les plus étranges de cette période de guerre, des médias israéliens révèlent que l'armée israélienne a capturé des centaines d'ânes à Gaza et les a transportés par avion vers la France, prétendument pour les protéger", peut-on lire dans leurs publications.
Les critiques vont plus loin en qualifiant cette action de "vol de propriété civile" et de "crime de guerre selon le droit international". Selon cette interprétation, Israël aurait "volé des centaines d'ânes sous le prétexte de les 'sauver' en prétendant qu'ils étaient 'malades' ou 'négligés'".
La réalité du terrain selon les sauveteurs
Le refuge "Starting Over" dirigé par Sharon Cohen se spécialise dans la réhabilitation d'ânes, chevaux et autres animaux maltraités, négligés ou abandonnés. Selon les témoignages rapportés, de nombreux ânes découverts par les soldats israéliens portaient les traces de sévices physiques graves.
Ces animaux avaient été soumis à des travaux forcés intensifs, traînant des charges lourdes sur des charrettes, souvent enchaînés et dans des conditions déplorables. Beaucoup présentaient des blessures et des cicatrices témoignant de maltraitances répétées.
https://x.com/i/web/status/1912944150917652519
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Un refuge saturé cherche des solutions
Le refuge s'est rapidement retrouvé submergé par l'afflux d'animaux, hébergeant plus de mille ânes - la majorité provenant de Gaza, d'autres de Judée-Samarie. Face aux coûts d'entretien astronomiques, la directrice Sharon Cohen a dû chercher des solutions alternatives.
Dans une opération conjointe avec un refuge local israélien et le ministère de la Protection de l'environnement, 58 ânes secourus ont été relocalisés vers un centre de réhabilitation où ils ont été adoptés par des familles locales.