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La pression militaire s'intensifie à Gaza pour forcer un accord sur les otages
Tsahal déploie des forces supplémentaires dans la bande de Gaza alors que le conflit au Liban marque une pause


Après le cessez-le-feu au Liban et l'effondrement du régime en Syrie, l'armée israélienne recentre sa pression militaire sur la bande de Gaza avec un objectif clair : accentuer la pression sur le Hamas pour obtenir un accord sur les otages. Le chef d'état-major a approuvé le déploiement de forces supplémentaires dans l'enclave, ainsi que des plans pour une série d'opérations à venir. Les services de renseignement israéliens rapportent déjà des signes indiquant que cette activité affecte et perturbe considérablement le Hamas, qui évoque "une perte de contrôle et de gouvernance". L'establishment sécuritaire souhaite donc élargir et approfondir cette stratégie. À l'instar de l'opération à l'hôpital Kamal Adwan à Jabalia et de l'action à Beit Hanoun, ces opérations militaires devraient s'étendre.
Un soldat israélien, le sergent Yuval Shoham, 22 ans de Jérusalem, membre de la 9e brigade blindée de la 401e division, a été tué hier dans le nord de Gaza lors d'un accident opérationnel pendant une action menée par la brigade Givati dans le camp de réfugiés de Jabalia. L'armée enquête toujours sur les circonstances de l'incident.
Actuellement, Tsahal contrôle environ 30% du territoire de Gaza, comprenant le nord de l'enclave, le corridor central et l'axe Philadelphie-Rafah, ce qui représente une portion significative du territoire.
Ce week-end, lors d'une vaste opération militaire autour de l'hôpital Kamal Adwan à Gaza, plus de 240 membres du Hamas et du Jihad islamique ont été arrêtés. Les forces de la brigade 401 et de l'unité navale 13 ont lancé cette opération suite à des renseignements indiquant que l'hôpital était redevenu une forteresse terroriste du Hamas. Parmi les détenus figurent 15 terroristes ayant participé au massacre du 7 octobre, ainsi que le directeur de l'hôpital, soupçonné d'être un membre actif du Hamas.