Décès du général Kobi Barak, ancien chef des forces terrestres de Tsahal
Officier du corps blindé, il a marqué près de quatre décennies de service au sein de l’armée israélienne avant de s’engager dans l’éducation et le monde associatif.


Le général de division (réserviste) Kobi Barak, ancien chef des forces terrestres de Tsahal, est décédé à l’âge de 61 ans, a annoncé l’armée israélienne. Figure respectée de l’institution militaire, il a servi au sein des Forces de défense israéliennes de 1982 à 2019, occupant de nombreux postes de commandement stratégique.
Kobi Barak a débuté sa carrière dans le corps blindé, où il s’est progressivement imposé comme l’un de ses officiers les plus expérimentés. Promu colonel, il a commandé la brigade blindée de réserve 847 « Chariots d’acier », aujourd’hui dissoute, puis la 401e brigade blindée. C’est sous son commandement que cette unité a été dotée des chars Merkava Mk 4, un jalon important dans la modernisation des forces blindées israéliennes.
Élevé au rang de général de brigade, il a ensuite occupé plusieurs fonctions clés : chef d’état-major des forces terrestres, commandant d’une division blindée devenue par la suite la 210e division régionale « Bashan », ainsi que chef de la division des opérations. En 2012, il a été promu général de division et nommé à la tête de la Direction technologique et logistique de Tsahal.
En 2016, Kobi Barak a pris le commandement des forces terrestres, un poste qu’il a occupé jusqu’à son départ à la retraite en 2019, au terme de trente-sept années de service.
Après sa carrière militaire, il s’est engagé dans l’éducation et le secteur associatif. Il a présidé une académie préparatoire prémilitaire à Mitzpe Ramon et occupé la présidence d’honneur de l’association « Little Heroes », qui œuvre pour l’intégration de personnes en situation de handicap au sein de Tsahal.
« Nous avons eu le privilège de pouvoir compter sur son engagement », a salué l’académie Asher Ruach Bo, évoquant une disparition « profondément douloureuse ».