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Israël : percée scientifique pour accélérer la capture du carbone


En faisant circuler du dioxyde de carbone et de l’eau de mer à travers des roches courantes, ils ouvrent la voie à une capture du carbone plus rapide, plus simple et adaptée aux besoins industriels.

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Des chercheurs travaillent dans un laboratoire de l'institut Volcani, à Beit Dagan, près de Tel-Aviv, le 20 mars 2024
Des chercheurs travaillent dans un laboratoire de l'institut Volcani, à Beit Dagan, près de Tel-Aviv, le 20 mars 2024 AFP - GIL COHEN-MAGEN)

Des chercheurs israéliens sont parvenus à comprimer en quelques heures un processus géologique qui, dans la nature, demande des milliers d’années : la transformation du dioxyde de carbone en carbone dissous via des roches carbonatées comme le calcaire et la dolomite. En faisant circuler du CO₂ et de l’eau de mer à travers ces roches dans un réacteur transparent, l’équipe a réussi à accélérer la « météorisation carbonatée », l’un des principaux mécanismes naturels d’élimination du CO₂ atmosphérique.

Ce procédé, expliqué par Noga Moran de l’Université hébraïque, s’inspire du cycle naturel dans lequel le CO₂ dissous dans la pluie réagit avec les roches carbonatées pour former des ions bicarbonates transportés vers les océans. L’innovation consiste à recréer ce phénomène dans un système contrôlé, permettant de mesurer précisément les réactions et d’améliorer leur efficacité.


Les chercheurs — Moran, le Dr Yonaton Goldsmith (Université hébraïque) et le Dr Eyal Wargaft (Université ouverte) — ont identifié plusieurs paramètres clés, notamment le ratio CO₂/eau de mer, la finesse des grains de roche et la nécessité de recycler doucement le gaz pour optimiser les réactions. La dolomite s’est révélée particulièrement intéressante, car elle limite la formation de carbonates secondaires susceptibles de réémettre du CO₂.

Video poster
L'Invitée : Nathalie Loiseau répond aux questions de Christian Malard

Le dispositif actuel permet de convertir environ 20 % du CO₂ injecté en carbone dissous, un taux déjà significatif mais encore perfectible. Publiée dans la revue Environmental Science & Technology, la recherche ouvre la voie à des applications industrielles concrètes.

Centrales électriques, cimenteries, aciéries ou usines chimiques pourraient intégrer ces réacteurs pour transformer une partie de leurs émissions en bicarbonates avant qu’elles n’atteignent l’atmosphère. Basée sur des matériaux abondants et peu coûteux, cette approche offre une alternative naturelle, scalable et potentiellement révolutionnaire à la capture traditionnelle du carbone.

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