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Jérusalem : des archéologues révèlent un segment intact d'un mur hasmonéen, vieux de plus de 2100 ans


Datée de plus de 2100 ans, cette découverte rare éclaire un épisode majeur de l’histoire juive et pourrait confirmer un ancien accord de cessez-le-feu décrit par Flavius Josèphe.

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  • Jérusalem
  • hanouka
Des ouvriers de l'Autorité des antiquités d'Israël nettoient une partie d'un site de fouilles où, selon l'institution, une muraille datant de la période hasmonéenne, vers la fin du IIe siècle avant notre ère, a été mise au jour sous le musée de la Tour de David, dans la vieille ville de Jérusalem, le 8 décembre 2025.
Des ouvriers de l'Autorité des antiquités d'Israël nettoient une partie d'un site de fouilles où, selon l'institution, une muraille datant de la période hasmonéenne, vers la fin du IIe siècle avant notre ère, a été mise au jour sous le musée de la Tour de David, dans la vieille ville de Jérusalem, le 8 décembre 2025. ASSOCIATED PRESS / AP

Des archéologues israéliens ont mis au jour la plus longue section intacte jamais retrouvée des fondations du mur qui encerclait Jérusalem à l’époque hasmonéenne, période où se situe le récit de Hanouka. Cette découverte majeure, effectuée sous l’ancienne aile du bâtiment du Kishleh, adjacent à la citadelle de la Tour de David, révèle un segment long de près de 50 mètres et large d’environ 5 mètres, construit à la fin du IIe siècle avant notre ère.

Ce mur appartenait aux fortifications érigées par les souverains hasmonéens après la reconquête du Temple et la redédication célébrée aujourd’hui par la fête de Hanouka. Selon les textes anciens, notamment ceux de l’historien Flavius Josèphe, ces remparts étaient plus imposants que les murailles ottomanes visibles aujourd’hui, et percés de soixante tours de guet dépassant dix mètres de hauteur. Les fouilles confirment l’existence de ces fortifications à grande échelle, qui protégeaient un périmètre bien plus vaste que l’actuelle vieille ville.


L’un des éléments les plus intrigants est l’état du mur : la partie supérieure semble avoir été volontairement démontée de manière uniforme. Pour le Dr Amit Re’em, de l’Autorité israélienne des antiquités, cette particularité pourrait constituer la première preuve archéologique d’un épisode décrit par Josèphe : le cessez-le-feu conclu vers 132-133 av. J.-C. entre le roi juif Jean Hyrcan Ier et le souverain séleucide Antiochos VII. En échange de la levée du siège, Hyrcan aurait accepté de raser les fortifications hasmonéennes.

D’autres experts avancent une hypothèse différente : le roi Hérode aurait démantelé cette portion pour y asseoir les fondations de son palais, marquant symboliquement son autorité sur Jérusalem.

Les fouilles, interrompues pendant la Seconde Intifada, ont repris il y a deux ans. Les archéologues ont retiré manuellement l’équivalent de deux piscines olympiques de terre, révélant également des cuves médiévales de teinture. Le site, situé sous une ancienne prison ottomane puis britannique, sera intégré dans une nouvelle galerie du musée de la Tour de David. Un plancher en verre suspendu permettra au public d’admirer ces vestiges lorsque les travaux, prévus sur deux ans, seront achevés.

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Cette découverte rare éclaire d’un jour nouveau l’histoire tumultueuse de Jérusalem et offre une convergence fascinante entre données archéologiques et récits antiques.

Des archéologues israéliens ont mis au jour la plus longue section intacte jamais retrouvée des fondations du mur qui encerclait Jérusalem à l’époque hasmonéenne, période où se situe le récit de Hanouka. Cette découverte majeure, effectuée sous l’ancienne aile du bâtiment du Kishleh, adjacent à la citadelle de la Tour de David, révèle un segment long de près de 50 mètres et large d’environ 5 mètres, construit à la fin du IIe siècle avant notre ère.

Ce mur appartenait aux fortifications érigées par les souverains hasmonéens après la reconquête du Temple et la redédication célébrée aujourd’hui par la fête de Hanouka. Selon les textes anciens, notamment ceux de l’historien Flavius Josèphe, ces remparts étaient plus imposants que les murailles ottomanes visibles aujourd’hui, et percés de soixante tours de guet dépassant dix mètres de hauteur. Les fouilles confirment l’existence de ces fortifications à grande échelle, qui protégeaient un périmètre bien plus vaste que l’actuelle vieille ville.

L’un des éléments les plus intrigants est l’état du mur : la partie supérieure semble avoir été volontairement démontée de manière uniforme. Pour le Dr Amit Re’em, de l’Autorité israélienne des antiquités, cette particularité pourrait constituer la première preuve archéologique d’un épisode décrit par Josèphe : le cessez-le-feu conclu vers 132-133 av. J.-C. entre le roi juif Jean Hyrcan Ier et le souverain séleucide Antiochos VII. En échange de la levée du siège, Hyrcan aurait accepté de raser les fortifications hasmonéennes.

D’autres experts avancent une hypothèse différente : le roi Hérode aurait démantelé cette portion pour y asseoir les fondations de son palais, marquant symboliquement son autorité sur Jérusalem.

Les fouilles, interrompues pendant la Seconde Intifada, ont repris il y a deux ans. Les archéologues ont retiré manuellement l’équivalent de deux piscines olympiques de terre, révélant également des cuves médiévales de teinture. Le site, situé sous une ancienne prison ottomane puis britannique, sera intégré dans une nouvelle galerie du musée de la Tour de David. Un plancher en verre suspendu permettra au public d’admirer ces vestiges lorsque les travaux, prévus sur deux ans, seront achevés.

Cette découverte rare éclaire d’un jour nouveau l’histoire tumultueuse de Jérusalem et offre une convergence fascinante entre données archéologiques et récits antiques.

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