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Israël demande à la France de ne pas arrêter Netanyahou lors du survol de son territoire par son avion
Malgré l'autorisation reçue, Israël a choisi d'emprunter une route de contournement particulièrement longue pour se rendre aux États-Unis, en raison d'un manque de confiance envers la France


Israël a sollicité la France pour obtenir une autorisation écrite permettant à l'avion officiel du Premier ministre l'"Aile de Sion" de survoler son territoire lors de son voyage vers les États-Unis, sans que le mandat d'arrêt international contre Benjamin Netanyahou ne soit appliqué, a révélé i24NEWS mardi soir.
Le bureau du Premier ministre a confirmé dans la soirée à i24NEWS que l'autorisation écrite avait été reçue à Jérusalem. Bien que la France ait déjà annoncé avant cette demande qu'elle autoriserait Netanyahou et l'"Aile de Sion" à survoler son espace aérien, Israël a choisi, pour diverses raisons liées notamment au manque de confiance entre les parties, d'emprunter une route de contournement particulièrement longue pour se rendre au sommet avec le président Trump.
i24NEWS a également révélé que l'"Aile de Sion" devrait effectuer, de manière exceptionnelle, un arrêt de ravitaillement à la base aérienne d'Andrews près de Washington. Il s'agira de la première fois que cet appareil nécessitera une escale pour refaire le plein. L'avion en question est un Boeing 767 dont le rayon d'action maximal est d'environ 11 000 kilomètres.
Par ailleurs, une partie des coûts du voyage du Premier ministre aux États-Unis a été dévoilée aujourd'hui. Le vol de Netanyahou vers Washington en février dernier, pour sa rencontre avec le président Trump, a coûté 434 000 dollars, uniquement pour le transport aérien.
Cette situation illustre les complications logistiques auxquelles fait face le Premier ministre israélien depuis l'émission du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, obligeant son équipe à négocier des garanties diplomatiques et à planifier des itinéraires alternatifs pour ses déplacements internationaux, même auprès de pays traditionnellement alliés.