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Ayelet Samerano accuse l’UNRWA : "Une organisation qui a participé à l’enlèvement de mon fils doit être fermée"
Elle accuse l’agence onusienne d’avoir collaboré avec le Hamas et réclame sa fermeture immédiate, affirmant qu’elle "propage la haine depuis des décennies".


En visite en France, Ayelet Samerano, mère de Yonatan Samerano, tué puis enlevé à Gaza le 7 octobre 2023, poursuit son combat contre l’UNRWA malgré le rapatriement du corps de son fils en juin dernier par l’armée israélienne. Pour elle, l’affaire est loin d’être close : l’agence onusienne porte une responsabilité directe dans le drame.
« L’organisation qui a enlevé mon fils est censée défendre les droits humains. En réalité, elle est impliquée dans le terrorisme sous les auspices de l’ONU », accuse-t-elle. Samerano dénonce une institution financée et soutenue par la communauté internationale, alors même que, selon elle, certains de ses membres ont participé aux violences du 7 octobre. Elle se dit révoltée que l’UNRWA, au lieu d’être dissoute, continue de recevoir un soutien politique et financier : « C’est invraisemblable qu’un organisme lié au terrorisme reçoive un prix ».
Revenant sur l’enlèvement de son fils, elle rappelle que si l’UNRWA était réellement une agence humanitaire, elle aurait dû protéger sa dépouille : « Ils auraient dû sauver mon fils après qu’il a été tué par les terroristes du Hamas ».
Samerano affirme qu’aucune mère ne pourrait renoncer à se battre pour la justice : « Comment arrêter quand son propre enfant a été abandonné entre les mains d’une organisation censée défendre les plus vulnérables ? »
Pour elle, la conclusion est sans équivoque : l’UNRWA doit être dissoute partout dans le monde, et ses employés impliqués dans les événements du 7 octobre doivent être poursuivis. Elle critique aussi la définition perpétuelle du statut de réfugié accordée par l’agence, qu’elle juge « absurde et dangereuse ».
« L’UNRWA propage la haine depuis sa création. Le monde doit ouvrir les yeux », martèle-t-elle.