- i24NEWS
- Vu sur i24NEWS
- Entre besoin et quête de vérité : pourquoi des influenceurs francophones se tournent vers Israël
Entre besoin et quête de vérité : pourquoi des influenceurs francophones se tournent vers Israël
Après deux années d’engagement intense en ligne pour défendre Israël, ces créateurs de contenu envisagent désormais l’alyah comme une suite logique à leur combat.


Alors que les agressions antisémites connaissent une hausse spectaculaire dans de nombreux pays occidentaux, un nombre croissant de jeunes juifs envisagent de s’installer en Israël. Parmi eux, des influenceurs francophones qui, ces deux dernières années, se sont imposés comme des figures de référence dans la défense d’Israël sur les réseaux sociaux.
Invitée sur un programme spécial organisé en Israël par l’Agence juive et le Fonds national juif, l’analyste indépendante de la diaspora Isabelle Bloch-Azoulay explique que ces influenceurs ont été conviés pour découvrir de près ce que pourrait être leur vie s’ils franchissaient à leur tour le pas de l’alyah. L’objectif : répondre aux questions que se posent de nombreux jeunes de la diaspora, souvent démunis face à l’insécurité croissante en Europe et en manque d’informations fiables sur Israël.
Parmi eux, certains, comme Bob Hasbara, ont fait leur alyah par nécessité, après avoir été menacés de mort en Belgique. D’autres envisagent désormais un avenir en Israël, où ils estiment que leur combat pour la défense du narratif israélien est plus légitime et plus audible.
Selon Isabelle Bloch-Azoulay, ces créateurs de contenu jouent un rôle déterminant. Entrepreneurs pour la plupart avant de devenir influenceurs, ils ont été des porte-voix constants pendant la guerre, pratiquant l’asbara et apportant soutien et pédagogie à des publics « perdus et sidérés ». Qualifiés d’« Avengers du net » par leurs communautés, ils touchent une jeunesse qui ne s’informe plus via les médias traditionnels.
Pour eux, la bataille pour la vérité se mène aussi bien depuis Israël que depuis la diaspora. Leur engagement, dit-elle, répond à un « besoin viscéral » de rétablir une réalité devenue « insupportable » à entendre en Europe.