"Il faut que la guerre s'arrête", "tous doivent l'entendre" affirme Emmanuel Macron
Il a insisté sur l'importance cruciale de cette démarche pour les habitants de Gaza, les otages, et la stabilité régionale, actuellement en péril.


Le président français Emmanuel Macron a lancé un appel à la paix dans la bande de Gaza. Son intervention survient au moment où Israël a donné son accord pour reprendre les pourparlers visant à établir une trêve et à obtenir la libération des otages détenus par le Hamas. S'exprimant sur le réseau social X, le chef d'État français a souligné l'urgence de mettre un terme au conflit à Gaza. Il a insisté sur l'importance cruciale de cette démarche pour les habitants de Gaza, les otages, et la stabilité régionale, actuellement en péril.
Macron a également exprimé le soutien total de la France aux efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar. Ces derniers jours, le président français a multiplié les échanges diplomatiques avec les acteurs clés de la région, notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.
Lors de ces entretiens, les dirigeants ont unanimement appelé à mettre fin au cycle de représailles, soulignant l'importance primordiale de la paix. L'Élysée a fait savoir que Macron a salué les initiatives diplomatiques de l'Égypte et du Qatar, en coordination avec les États-Unis, réaffirmant le soutien de la France à l'instauration d'un cessez-le-feu à Gaza. Le président français s'est également entretenu avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Les deux hommes ont manifesté leur appui à la déclaration conjointe des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, qui exhorte à une reprise rapide des négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages.
Ces développements diplomatiques interviennent dans un contexte régional particulièrement tendu. Israël a annoncé son intention de reprendre les discussions sur une trêve à Gaza le 15 août, alors même que l'armée israélienne lance une nouvelle opération à Khan Younès.