Vif échange entre Aymeric Caron et Taha Bouhafs sur les propos de Rima Hassan
Le député LFI a été vigoureusement interpellé par le militant, après avoir recadré Rima Hassan qui avait affirmé que les massacres du 7 octobre n'étaient pas "terroristes"
Un désaccord public a éclaté entre Aymeric Caron et Taha Bouhafs, deux personnalités de l'extrême-gauche française, suite aux commentaires du premier sur les déclarations de la députée Rima Hassan concernant les événements du 7 octobre en Israël. Mercredi, lors de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, cette dernière a affirmé que "l'écrasante majorité des experts internationaux et notamment onusiens" considèrent ces actions comme des "crimes de guerre" potentiels plutôt que du terrorisme. Elle a ajouté qu'en dehors du monde occidental, "personne ne rattache le 7 octobre à du terrorisme".
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En réponse, Caron a publié jeudi sur X : "Les attaques du Hamas le 7 octobre sont des actes terroristes", précisant qu'il s'agit également de "crimes de guerre". Cette réaction a provoqué une vive critique de Bouhafs sur le même réseau social. Le militant a accusé son confrère de participer au harcèlement de Hassan, déclarant : "Le culot qu'il faut pour reprendre publiquement une femme palestinienne membre de ton groupe politique, quand on sait le harcèlement qu'elle se prend".
Bouhafs a poursuivi : "Tu sais très bien ce que tu mobilises en faisant ça. Et tu sais que ça va contribuer à la fragiliser. C'est pas beau. Pas beau du tout". Face aux justifications de Caron évoquant le harcèlement qu'il subit lui-même depuis des mois, il a répondu : "Tu vois la différence entre toi et Rima Hassan, c'est qu'elle est harcelée pour ce qu'elle est et toi pour ce que tu dis".
Le militant a conclu son intervention en déclarant : "Toi, il te suffit de faire un petit tweet pour montrer patte blanche. Elle, quoi qu'elle dise, il y a écrit terroriste sur sa tête".
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Parallèlement, 51 députés du groupe Renaissance ont appelé à la levée de l'immunité parlementaire de Hassan, suite à sa participation à une manifestation pro-Hamas en Jordanie la semaine dernière. Dans une lettre adressée mardi à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ils estiment que la députée "s'est rendue coupable de provocation à la haine raciale, mais également d'apologie du terrorisme" par ses déclarations et sa présence à cette "manifestation antisémite pro-Hamas" le 16 août à Amman.