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Khaled Mechaal affirme que plus de la moitié des jeunes Américains soutiendraient activement le Hamas
Une déclaration spectaculaire, sans preuve fournie, qui s’inscrit dans un discours triomphaliste sur l’écho international de la cause palestinienne


Dans une interview accordée à Al Jazeera, Khaled Mechaal, l’un des principaux dirigeants du Hamas, a affirmé que 51 % des Américains âgés de 18 à 21 ans seraient désormais "actifs" dans la "résistance" menée par l'organisation terroriste. Une déclaration spectaculaire, sans preuve fournie, qui s’inscrit dans un discours triomphaliste sur l’écho international de la cause palestinienne.
Mechaal se félicite d’un "nouveau front de résistance" qui, selon lui, s’étend désormais des rues aux campus universitaires en passant par les partis politiques dans de nombreuses régions du monde. Il affirme que l’image d’Israël se serait profondément dégradée au cours des deux dernières années, évoquant même un "Holocauste réel" que l’État hébreu aurait commis à Gaza, des accusations régulièrement portées par la direction du Hamas.
Réagissant à la procédure lancée par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou, Mechaal assure qu’Israël est devenu "une cible" sur la scène mondiale. Il rejette catégoriquement toute perspective de désarmement du Hamas, estimant que les armes représentent "l’âme" du peuple palestinien et un moyen de protection "contre l’occupation". Les forces israéliennes constitueraient, selon lui, "le véritable danger", et non Gaza.
Fait notable, le chef du Hamas affirme être convaincu de pouvoir influencer l’administration Trump, actuellement engagée dans des discussions via des médiateurs. Il attribue d’ailleurs la fin progressive de la guerre à la fois à la "résistance" palestinienne et aux pressions internationales.
Interrogé sur la force internationale de stabilisation prévue dans la phase 2 du plan de paix américain, Mechaal rejette un mandat qui viserait à confisquer les armes ou à "imposer la paix". Une présence internationale ne serait acceptable, selon lui, que si elle empêchait l’armée israélienne d’entrer à Gaza, faute de quoi elle serait perçue comme une nouvelle forme d’occupation.
Il évoque également la formation, avec l’aide de l’Égypte, d’un groupe de technocrates chargé d’administrer Gaza, présenté comme représentatif de la diversité locale et soutenu par les forces policières de l’enclave.
Enfin, Mechaal juge que la normalisation entre Israël et les pays arabes s’est éloignée depuis le 7 octobre, affirmant que "l’opinion générale" dans le monde arabe y est désormais hostile. Il accuse Washington de tenter d’élargir les accords d’Abraham pour "sauver Israël de lui-même".