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C. Autain membre du groupe d'amitié France-Israël, le BNVCA l'interpelle


"J'ose espérer que votre adhésion n'a pas pour but de contourner les lois démocratiques d'Israël"

Natalie Madar
Natalie Madar ■ Journaliste web i24NEWS
7 min
7 min
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La députée LFI Clémentine Autain dans "Conversations avec Anna Cabana" le 10.01.2018
La députée LFI Clémentine Autain dans "Conversations avec Anna Cabana" le 10.01.2018i24NEWS

Dans une lettre adressée lundi à Clémentine Autain, le président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a soupçonné la députée La France Insoumise d'avoir adhéré au groupe d'amitié France-Israël "afin de contourner les lois démocratiques" de l'Etat hébreu, et de tenter de s'y rendre "pour y rencontrer le terroriste Marwan Barghouthi".

Mme Autain a rejoint le groupe France-Israël quelques jours après qu'une délégation de sept élus français dont elle faisait partie, s'est vue refuser l'entrée sur leur territoire par les autorités israéliennes.


Ces élus souhaitaient se rendre en Israël au mois de novembre pour "alerter sur la situation de près de 6.000 prisonniers politiques palestiniens", et réclamaient par ailleurs le droit de rencontrer Marwan Barghouti, emprisonné depuis plus de quinze ans après avoir été condamné par une cour civile israélienne à cinq peines de prison à perpétuité pour le meurtre de plusieurs civils, et la préméditation d'attentats terroristes au cours de la Seconde intifada au début des années 2000.

"J'ose espérer que votre adhésion au groupe d'amitié France-Israël n'a pas pour but de contourner les lois démocratiques d'Israël et tenter de vous rendre dans l'Etat juif pour y rencontrer le terroriste Marwan Bargouti", a lancé Sammy Ghozlan en introduction d'un courrier adressé Clémentine Autain, désignée vice-présidente du groupe, dont i24NEWS a obtenu une copie.

"Contrairement à vos assertions, Barghouti est bien un terroriste et rien d'autre", a-t-il insisté.

Mercredi dernier, la députée avait déclaré dans l’émission "Conversations avec Anna Cabana" sur i24NEWS, que "Marwan Barghouthi n’est pas un terroriste" mais "un militant et prisonnier politique".

"Barghouti a été inculpé de 26 meurtres…et accusé d'avoir fondé le groupe terroriste Brigades des martyrs Al Aqsa. Il a avoué avoir commandité l’assassinat d'un civil israélien… et il est condamné pour avoir organisé l'attentat du Sea Food Market à Tel Aviv, dans lequel trois civils furent tués", a détaillé Ghozlan, avant d'ajouter que "cet individu comme les autres prisonniers dont vous demandez la libération, ne sont ni des héros, ni des résistants comparables à nos valeureux compatriotes qui ont combattu l'occupant nazi".

"Nos résistants n'ont jamais attaqué de civils sans défense, ni des clients à une terrasse de café, ni des bébés dans leur berceau. Bien souvent ils ont dû annuler leurs opérations qui mettaient en péril des civils", a-t-il souligné.

Lors de son passage à i24NEWS, Mme Autain avait également rappelé que "700 prisonniers politiques étaient sous les verrous, sans avoir participé à aucun attentat".

Israël défend la détention administrative, qui consiste en une arrestation sans inculpation ni jugement pour une durée de six mois renouvelable indéfiniment, comme un outil essentiel pour empêcher des individus présumés dangereux de nuire et de commettre des attentats, tout en gardant secrètes, pour des raisons supérieures de sécurité, des informations sensibles retenues contre eux. Mais ce système est critiqué par les Palestiniens, des organisations de défense des droits de l'Homme et des membres de la communauté internationale qui accusent l'Etat hébreu d'en faire une utilisation abusive.

"Permettez-moi de vous faire remarquer", poursuit Ghozlan dans sa lettre à Autain, "que Merah, Coulibali, Kouachi, Nemouche, Bahlouel, Animour, Abdeslam, Mostefai etc, tous connus des services de police, auraient pu être empêchés d'ensanglanter notre pays, s'ils avaient été neutralisés avant leurs crimes", a-t-il déploré.

Par ailleurs, "les dispositions prescrites par l’état d’urgence et la loi antiterroriste autorisent nos institutions (françaises) à employer les mesures relatives à la détention administrative", a-t-il défendu.

La présidente du groupe d'amitié France-Israël, Elise Fajgeles, s'était pour sa part, déjà estimée dans l'obligation le 4 décembre, suite à "des interrogations sur les réseaux sociaux", de publier un communiqué pour expliquer la présence à la vice-présidence du groupe, de Clémentine Autain qui a en outre co-signé en 2010 un texte dans Le Monde intitulé "Boycotter Israël, c’est lutter pour une paix juste".

"Tous les députés disposent du droit de s’inscrire dans tous les groupes d’amitié qu’ils souhaitent", avait expliqué Fajgeles, "et les présidents et vice-présidents sont désignés au sein de leur groupe politique".

"Le rôle du groupe d'amitié est de tisser des liens entre les parlementaires français et… les acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle", avait-elle précisé.

"Toutes les opinions peuvent s’exprimer mais il ne peut y avoir au sein du groupe, aucune position qui remette en cause la légitimité et la sécurité de l’Etat d’Israël", avait-elle insisté.

Solicitée par i24NEWS, Clémentine Autain n'était pas joignable lundi. Mais dans un communiqué du 7 décembre, la députée réagissait elle aussi à la polémique lancée sur les réseaux sociaux, déclarant vouloir faire entendre au sein du groupe "une autre voix que celle prônée par les autorités israéliennes et leurs défenseurs français", et affirmant "représenter celles et ceux qui, parmi les Israéliens, défendent le processus de paix, avec pour préalable la fin de la colonisation et la reconnaissance des droits des palestiniens".

"Suite aux déclarations éminemment dangereuses de Donald Trump sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël… je reste convaincue", a-t-elle dit, "que la France doit agir contre l'engrenage de la violence et de la haine, pour promouvoir une solution durable dans cette région qui passe par une intervention de la communauté internationale et un respect des résolutions de l'ONU".

Un respect, selon elle, entravé par Israël, "puisqu'il y a toute une série de résolutions de l'ONU qui demandent la reconnaissance de l'Etat palestinien et la fin de la colonisation", dénonçait-elle mercredi sur i24NEWS.

Natalie Madar est journaliste-web pour le site d'i24NEWS en français

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