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Le Hamas propose de "stocker" son arsenal dans le cadre du cessez-le-feu
Le mouvement terroriste refuse tout désarmement imposé.


Un haut responsable du Hamas, Bassem Naim, a déclaré dimanche que le mouvement terroriste islamiste était prêt à discuter d’un « gel » ou d’un « stockage » de son arsenal dans le cadre du cessez-le-feu en vigueur avec Israël. Cette proposition ouvre une possible voie de compromis pour l’une des questions les plus délicates de la trêve pilotée par les États-Unis : le désarmement du Hamas.
S’exprimant depuis Doha, où réside une grande partie de la direction du mouvement, Naim a affirmé que le Hamas était « ouvert à une approche globale » visant à éviter toute nouvelle escalade. Il a évoqué l’hypothèse d’une trêve de cinq à dix ans durant laquelle des discussions seraient menées, assurant que le groupe était « très ouvert d’esprit » quant au sort de ses armes, sous garantie palestinienne de non-utilisation.
Cette proposition intervient alors que la première phase du cessez-le-feu touche à sa fin. La seconde phase du plan américain en 20 points prévoit notamment un retrait progressif de l’armée israélienne, la création d’un comité technocratique palestinien et le déploiement d’une force internationale chargée de stabiliser Gaza. Mais le Hamas rejette catégoriquement l’idée que cette force puisse intervenir en territoire palestinien ou mener le désarmement du mouvement, qu’il considère comme relevant de son « droit à résister ».
Naim a également confirmé que le Hamas et l’Autorité palestinienne avaient avancé sur la désignation du futur chef du comité administratif chargé de gérer Gaza, identifié par des sources comme le ministre palestinien de la Santé, Majed Abu Ramadan.
Le responsable du Hamas a par ailleurs accusé Israël de violations répétées du cessez-le-feu et de ne pas respecter ses engagements humanitaires, tout en défendant l’attaque du 7 octobre 2023, qualifiée par lui d’« acte de défense ».