Liban : Israël multiplie les frappes contre des cibles du Hezbollah à l'approche de la fin du cessez-le-feu

Israël intensifie ses frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, même éloignées de la frontière, à l'approche du 18 février, date butoir pour le retrait des forces de Tsahal et de la fin du cessez-le-feu, a rapporté Kan lundi matin. Selon des sources de sécurité, il s'agit de frappes contre des infrastructures et des installations de stockage de roquettes au sujet desquelles Israël a déposé une plainte auprès du mécanisme de supervision du cessez-le-feu au Liban, mais qui n'a pas été traitée après un mois.

Dimanche soir, l'armée israélienne a bombardé des sites militaires à l'intérieur du territoire libanais, au moment même où le secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, prenait la parole. Selon un porte-parole de Tsahal, l'attaque visait des sites contenant des rampes de lancement de roquettes et des armes.

Dans son discours, Qassem a exigé qu'Israël se retire complètement du territoire libanais avant la date butoir, exprimant des menaces : "Si Israël demeure quelque part au Liban après le 18 février, il sera considéré comme un occupant, et tout le monde sait comment une nation occupante doit être traitée". Le Hezbollah s'oppose au projet israélien de laisser cinq avant-postes sur le territoire libanais.

Qassem a également évoqué l'avenir de Gaza et exprimé son opposition au plan de Trump : "Nous nous opposons à l'expulsion des Palestiniens où que ce soit, ni en Egypte, ni en Jordanie, ni en Arabie Saoudite, ni au Liban. La Palestine s'étend de la rivière à la mer", a-t-il déclaré. "Si vous préparez des plans pour empêcher l'expulsion des Palestiniens, nous sommes prêts à y participer, mais il faut du courage", a-t-il ajouté à l'intention des pays arabes.