Benjamin Netanyahou allume les bougies de Hanouka avec les soldats de Tsahal au Mur des Lamentations
"Quand je regarde vos yeux, j’y vois la détermination, le courage et l’héroïsme des Maccabées. Vous êtes les Maccabées de notre temps"


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son épouse Sara se sont rendus lundi soir au Mur occidental, à Jérusalem, pour allumer la deuxième bougie de Hanouka aux côtés de soldats de Tsahal. La cérémonie s’est déroulée en présence du rabbin du Mur occidental et commissaire des Lieux saints, Shmuel Rabinowitz et de son épouse, du directeur général de la Fondation du patrimoine du Mur occidental, Mordechai (Sully) Eliav, ainsi que de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, accompagné de son épouse Janet.
Au cours de la visite, le Premier ministre et son épouse ont également glissé un billet de prière entre les pierres du Mur, exprimant des vœux de succès pour les soldats de Tsahal et les forces de sécurité. Sara Netanyahou a en outre formulé un souhait pour le retour du corps de Ran Gvili, qualifié de "héros d’Israël".
Prenant la parole devant les militaires rassemblés, Benjamin Netanyahou a établi un parallèle entre les soldats actuels et les combattants juifs de l’époque antique. "Quand je regarde vos yeux, j’y vois la détermination, le courage et l’héroïsme des Maccabées. Vous êtes les Maccabées de notre temps", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas, selon lui, d’une formule symbolique, mais d’une conviction profonde.
Évoquant la révolte des Maccabées il y a plus de 2 200 ans, Netanyahou a rappelé que le peuple juif faisait alors face à une menace d’anéantissement, en référence aux persécutions décrétées par Antiochus. "S’ils ne s’étaient pas levés, le peuple juif aurait pu disparaître", a-t-il affirmé, établissant un parallèle avec les défis sécuritaires actuels d’Israël. Selon lui, la lutte menée aujourd’hui relève à la fois de la défense du peuple et d’un combat entre "les forces de la lumière et celles de l’obscurité".
Le Premier ministre a également rapporté un échange avec le président américain Donald Trump, qui l’aurait interrogé sur la capacité d’Israël, pays de petite taille, à faire face à des adversaires bien plus nombreux. Netanyahou a attribué cette force à "l’héritage d’Israël", à la foi et à la détermination collective à ne jamais permettre qu’on rompe "le fil de vie du peuple d’Israël".
Concluant son discours au pied du Mur occidental, lieu le plus sacré du judaïsme, Benjamin Netanyahou a salué les soldats de Tsahal, estimant qu’ils accomplissent aujourd’hui, comme par le passé, des "miracles" par leur courage et leur engagement.