Des ex-otages et des proches de captifs exigent une enquête sur le 7 octobre ou la démission de Netanyahou
"Nous appelons le gouvernement israélien à cesser de fuir ses responsabilités, à cesser de reporter, à cesser de dissimuler"


800 jours après les massacres du 7 octobre, environ 200 survivants de captivité et proches d'otages ont lancé dimanche un ultimatum au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou : créer une commission d'enquête nationale ou quitter ses fonctions.
Parmi les signataires figurent plusieurs anciens otages dont Yarden Bibas, Arbel Yehud, Ariel et Sharon Cunio, Luis Har, Gadi Moses, Amit Sousana et Ohad Ben Ami.
Dans leur appel, ils affirment qu'une telle commission est "le seul instrument capable d'enquêter sans crainte, sans favoritisme et sans limites sur toute la chaîne des défaillances" qui ont précédé cette journée tragique, sur les événements qui s'y sont déroulés, ainsi que sur l'ensemble des décisions concernant les otages et la conduite de la guerre.
Les signataires demandent qu'une enquête approfondie soit menée sur tous les aspects de cette journée, notamment l'effondrement des systèmes de défense et de renseignement, les appels à l'aide restés sans réponse, l'abandon prolongé des localités du pourtour de Gaza, et ce qu'ils décrivent comme l'abandon des civils et des soldats face à l'horreur qui s'est déchaînée sur le territoire israélien.
Le Conseil d'Octobre, organisation représentant les victimes, a déclaré : "Nous appelons le gouvernement israélien à cesser de fuir ses responsabilités, à cesser de reporter, à cesser de dissimuler, et à établir immédiatement une commission d'enquête nationale. Nous exigeons la vérité. Nous exigeons la justice. Nous exigeons une prise de responsabilité. Si vous n'avez pas l'intention d'assumer vos responsabilités et de créer une telle commission comme le réclame la majorité du peuple, libérez vos postes et laissez le peuple décider."