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Hanoucca à la Maison-Blanche : "Nous ne tolérerons pas la négation du 7 octobre", assure Donald Trump
Comparant ce phénomène au négationnisme de la Shoah, le président américain a assuré avoir vu des images classifiées "impossibles à nier"


Le président américain Donald Trump a accueilli mardi soir une seconde réception de Hanoucca à la Maison-Blanche, à l’occasion de la troisième nuit de la fête, en présence d’alliés politiques, de responsables communautaires juifs et de survivants de la Shoah. Un événement marqué par un discours offensif contre l’antisémitisme, le terrorisme islamiste et ce qu’il qualifie de "négation" des massacres du 7 octobre.
Dès l’ouverture de son allocution, Donald Trump a adressé ses "pensées et prières" à l’Australie, après l’attaque terroriste antisémite perpétrée lors d’une célébration de Hanoucca à Bondi Beach à Sydney, qui a fait au moins 15 morts et de nombreux blessés. Le président a évoqué un acte "terrible", soulignant la gravité des blessures subies par certaines victimes et appelant à une unité internationale face au "terrorisme islamiste radical".
Le chef de l’État a ensuite élargi son propos aux attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, s’insurgeant contre ceux qui remettent en cause la réalité des atrocités commises. Comparant ce phénomène au négationnisme de la Shoah, Trump a assuré avoir vu des images classifiées "impossibles à nier" et mis en garde contre les tentatives de les discréditer comme de la propagande. Il a promis une action résolue de son administration et du département de la Justice contre ces dérives.
Longuement, Donald Trump est revenu sur la politique sécuritaire américaine au Moyen-Orient. Il a affirmé que les forces américaines avaient aidé Israël à intercepter des drones iraniens, vantant la supériorité aérienne américaine. Il a également revendiqué la frappe menée en juin contre des installations nucléaires iraniennes, assurant qu’elle avait "détruit" le programme nucléaire de Téhéran, malgré les doutes initialement exprimés par certains médias.
Le président a mis en avant les accords d’Abraham et les efforts de normalisation régionale, qu’il attribue notamment à son émissaire Steve Witkoff et à Jared Kushner. Selon lui, un cessez-le-feu à Gaza a permis le retour des otages, vivants ou décédés, et instauré une nouvelle dynamique de stabilité.
Sur le plan intérieur, Donald Trump a dénoncé une montée de l’antisémitisme à Washington et sur les campus universitaires, visant en particulier des élus progressistes et des établissements comme Columbia ou Harvard. Il a rappelé avoir signé, dès son premier mandat, un décret renforcé contre l’antisémitisme et affirmé que son administration procédait à des expulsions massives de sympathisants jihadistes.
Concluant son discours, Trump a réaffirmé son soutien indéfectible aux Juifs américains et à Israël, invoquant le message de Hanoucca : "la lumière finit toujours par l’emporter sur l’obscurité".